En Bourgogne, Perben (droite) et Patriat (gauche) s'affichent ensemble derrière Macron...

Publié le 11/04/2017 - 11:30
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:41

Accolade et amabilités personnelles : Dominique Perben et François Patriat se sont retrouvés lundi 10 avril 2017 à Chalon-sur-Saône pour soutenir Emmanuel Macron, entre « grand écart » et appel au rassemblement d’un ancien garde des Sceaux de Jacques Chirac et d’un ex-ministre de l’Agriculture de Lionel Jospin.

"Pourquoi faire semblant de s'opposer quand on est d'accord sur le fond?", a interrogé M. Perben, qui fut plusieurs fois ministre dans des gouvernements de droite, mais aussi député de Saône-et-Loire et maire de Chalon-sur-Saône. "Avec François (Patriat), nous avons toujours apprécié de nous rencontrer, mais jusque là on ne s'était pas rencontrés sur les mêmes buts", s'est-il amusé devant quelque 200 militants.

"C'est forcément un grand écart, parce que personne ne l'a jamais fait", a déclaré à l'AFP François Patriat, sénateur de Côte d'Or qui a quitté fin mars le PS pour soutenir le candidat d'En Marche!, appelant à "changer le clivage gauche-droite par un clivage progressiste-conservateur".

Sur scène, les deux hommes se prennent dans les bras, très applaudis. "Il y a quelques années, ça aurait été très improbable. C'est la marque de fabrique d'Emmanuel Macron", commente Patrick Gilliers, un retraité de 60 ans qui milite pour la première fois pour En Marche!.

Tour de table en Bourgogne Franche-Comté

En Bourgogne-Franche-Comté, Emmanuel Macron est aussi soutenu, notamment, par Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur de l'Yonne et premier parlementaire LR à avoir annoncé son ralliement, et la présidente socialiste de la région, Marie-Guite Dufay.

Le maire de Dijon François Rebsamen, ancien ministre du Travail et fidèle de François Hollande, a quant à lui annoncé dimanche dans le Journal du Dimanche vouloir une "coalition de gouvernement" avec Emmanuel Macron, jugeant que le candidat issu de la primaire de la gauche Benoît Hamon "a échoué à rassembler la gauche progressiste et peine à s'imposer".

(Source : AFP)
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