Licenciement : enquête préliminaire sur un candidat de La République En Marche

Publié le 06/06/2017 - 16:52
Mis à jour le 06/06/2017 - 17:03

Le parquet de Dijon a ouvert une enquête préliminaire sur un candidat de La République en Marche (REM) en Côte-d’Or, soupçonné de tentative d’escroquerie au jugement dans la procédure de licenciement d’une salariée, a-t-on appris ce mardi 6 juin 2017 de source judiciaire.

Selon le mensuel L'Accent bourguignon, qui révèle l'affaire ce mardi, Didier Martin, ex-président de l'Office du tourisme (OT) de Dijon et candidat REM dans la 1ère circonscription de Côte-d'Or, est visé par une plainte de l'ex-directrice de l'OT, Éléonore Lanet, licenciée en 2015.

Dans sa plainte déposée en mars dernier, celle-ci lui reproche "d'avoir influencé des salariés" de l'Office "à rédiger des attestations en vue de
consolider son dossier" de licenciement devant le conseil de Prud'hommes, ce que M. Martin, également adjoint à la mairie de Dijon, conteste formellement. Le parquet de Dijon s'est refusé à tout commentaire.

Des signalements à "quelques jours des législatives"

Selon le mensuel, Mme Lanet, arrivée en poste en 2008, avait auparavant signalé des "agissements étranges" du président de l'OT, dont "de nombreuses notes d'hôtels et de restaurants interrogent, réglées avec la carte bleue de l'Office du tourisme, donc de l'argent public". Dans un communiqué, Didier Martin relève que "la justice a décidé d'entendre trois personnes de l'office de tourisme de Dijon" dont lui-même, "à quelques jours du premier tour des élections législatives", pour de présumés faux témoignages dans le cadre de la procédure prud'homale.

"Par sincérité (...) et dans une volonté de transparence, valeur essentielle du mouvement La République En Marche, je tiens à affirmer que je
suis convaincu que toutes ces personnes ont dit la vérité et qu'elles maintiendront leurs attestations écrites sur l'honneur", assure le candidat. Il qualifie également de "totalement infondées" les rumeurs "mettant en doute (sa) probité et (son) honnêteté", affirmant disposer "d'éléments objectifs et précis qui l'attestent et qui (lui) permettront de poursuivre toute diffamation".

Chez En Marche!, on assure "qu'aux dernières nouvelles", M. Martin "devait être entendu par la justice et qu'à ce stade la Commission nationale
d'investiture n'a pas été saisie" de son cas.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : “J’attends 20 jours de procès avant de pouvoir commencer à m’expliquer”

+ PRISE DE PAROLE DE FRÉDÉRIC PÉCHIER + ME SCHWERDORFFER + PARTIE CIVILE • Le septième jour du procès de Frédéric Péchier s’est poursuivi cet après-midi du 16 septembre 2025 avec l’audition de Vincent Bailly, chirurgien de Jean-Claude Gandon, victime présumée. Plusieurs témoins, notamment des infirmières présentes durant l’opération, ont également été entendus. Pour rappel, le Docteur Péchier est soupçonné de 30 faits d’empoisonnement, dont 12 mortels. En images, il exprime son impatience...

Rentrée du TA de Besançon : “La justice administrative est attaquée parfois de manière violente, ce qui interroge sur l’État de droit”

L’audience de rentrée solennelle du tribunal administratif de Besançon s’est tenue ce mardi 16 septembre 2025. Elle a été animée par la présidente Cathy Schmerber, en présence des magistrats, personnels de la juridiction, ainsi que le préfet du Doubs, la maire de Besançon, ainsi que plusieurs élus et représentants des forces de l’ordre et de l’armée.

Procès Péchier : “Avez-vous vu d’autres médecins vous demander du potassium en 11 ans ?”. “Jamais” : une infirmière à la barre du tribunal de Besançon

Le premier témoin entendu ce 16 septembre 2025 lors de l’ouverture du septième jour d’audience à la cour d’assises de Besançon est une ancienne infirmière en cardiologie de la clinique Saint-Vincent. Pour rappel, Frédéric Péchier est accusé de 30 faits d’empoisonnement, dont 12 mortels.

Procès Péchier : le deuxième avocat de l’accusé, Lee Takhedmit, jette l’éponge

Lors du septième jour du procès de Frédéric Péchier, anesthésiste soupçonné de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, dans deux cliniques de Besançon, ce mardi 16 septembre, le deuxième avocat de l’accusé, Me Lee Takhedmit, n’était pas présent aux côtés de son client. Pourquoi ? Randall Schwerdorffer nous explique.

Revivez la première semaine du procès de l’anesthésiste Frédéric Péchier à Besançon

La première semaine du procès du docteur Frédéric Péchier, anesthésiste bisontin accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, s'est tenu du 8 au 12 septembre 2025 à Besançon. Revivez chronologiquement les cinq jours de ce premier procès hors normes. 

Procès Péchier à Besançon : “Soit Frédéric Péchier était incompétent, soit il savait ce que la patiente avait”

La cour d'assises du Doubs a examiné vendredi 12 septembre 2025 les secours apportés par l'anesthésiste Frédéric Péchier à une femme en arrêt cardiaque, selon un protocole qui, pour l'accusation, prouve qu'il connaissait la nature du poison qui lui avait été administré. Des débats techniques se sont ainsi enchaînés autour d’un poison et d’un remède.

“Arrêter l’hécatombe” : le rôle clé des lanceurs d’alerte dans le procès Péchier

Deux anesthésistes, qualifiés de "lanceurs d’alerte", ont mis en lumière ce que la justice décrit comme le "tabou de l’assassinat médical". Jeudi 11 septembre 2025, quatrième jour du procès, la cour d’assises du Doubs s’est penchée sur l’origine de l’affaire des 30 empoisonnements dont 12 mortels reprochés au docteur Frédéric Péchier.

“Un alibi monté de toutes pièces” : les débats s’intensifient au procès de Frédéric Péchier à Besançon

La cour d’assises du Doubs poursuit l’examen du dossier de Frédéric Péchier, l’ancien anesthésiste bisontin accusé de 30 empoisonnements présumés entre 2008 et 2017. Ce mercredi 10 septembre, troisième jour du procès, les débats ont porté sur les cas de deux patients : Sandra Simard et Jean-Claude Gandon.

“On tombait systématiquement sur le Dr Péchier” : l’enquête sous la loupe

Vidéos Me Schwerdorffer et Me Berna • L’après-midi du deuxième jour du procès du Dr Frédéric Péchier, ce mardi 9 septembre, a été consacrée à la suite de l’exposé du commissaire Olivier Verguet, directeur d’enquête, sur la genèse et l’évolution des investigations ouvertes en 2017 autour des arrêts cardiaques suspects à la clinique Saint-Vincent. La présidente de la cour, les deux avocates générales, deux avocats de la partie civile et me Randall Schwerdorffer ont également posé leurs questions au policier à la barre.

Procès de Frédéric Péchier : deux seringues pour “armes du crime”

Le procès de Frédéric Péchier, anesthésiste bisontin accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, s’est poursuivi ce mardi matin au palais de justice de Besançon. Cette deuxième audience a consacrée à l’enquête préliminaire ouverte en 2017, présentée par le directeur d’enquête Olivier Verguet, de la police judiciaire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.72
couvert
le 17/09 à 00h00
Vent
1.36 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
88 %