"J’ai présenté ce mardi 25 novembre mon rapport sur le budget 2026 qui a été voté à la majorité de la commission. Il faut noter que ce budget 2026 est stable", entame le sénateur avant de rappeler que ce budget de 63 milliards d’euros est "marqué par la nécessité de maîtriser les dépenses publiques et de prendre en compte la baisse des effectifs et les fermetures de classes dans nos territoires ruraux".
Jacques Grosperrin souhaite toutefois tirer la sonnette d’alarme : "J'ai alerté mes collègues ainsi que le gouvernement sur les conséquences d’une suppression de postes trop importante sur les territoires ruraux. Face à la déprise démographique (560 000 élèves en moins dans le premier degré et 200 000 collégiens en moins d’ici 2029), la commission soutient donc la baisse de 4000 postes d’enseignants mais il nous faudra repenser l’organisation de l’école très rapidement".
Des fermetures qui sont en dichotomie avec la création de 7938 postes supplémentaires cette année : "Cette hausse n’est pas un renfort : elle est mécanique car liée à la réforme de la formation des enseignants qui avance le concours à bac+3 et rémunère deux années de master (stagiaires)", tient à préciser le sénateur.
Une revalorisation des bourses, la création de 1.200 accompagnants scolaires
Jacques Grosperrin assure avoir également "soutenu ce budget, qui comporte des avancées comme la revalorisation des bourses, l’arrivée de renforts médico-sociaux et la création de 1 200 d’accompagnants scolaires pour les élèves en situation de handicap ainsi que l’arrivée de 300 infirmières, psychologues et assistantes sociales dans les établissements les plus défavorisés".
Il indique plaider pour "la carte scolaire pluriannuelle" : "Il me semble essentiel de définir un schéma pluriannuel des ETP permettant de dessiner une trajectoire connue de tous à l’avance" tout affirmant "rester vigilant" afin de "défendre une école qui prenne en compte les réalités du terrain et protège nos territoires".


