Gilets jaunes : le mouvement se dote d'une "délégation officielle"

Publié le 26/11/2018 - 17:13
Mis à jour le 26/11/2018 - 17:13

Les Gilets jaunes ont publié lundi 26 novembre 2018 la liste de leurs revendications. Parmi elles, la baisse de toutes les taxes et la création d’une assemblée citoyenne.

©d.Poirier ©
©d.Poirier ©

Les Gilets jaunes se structurent. Une "délégation" de huit "communicants officiels" au sein du mouvement a été créée pour engager une "prise de contact sérieuse et nécessaire" avec les autorités et porter une série de revendications, annonce un communiqué publié lundi 26 novembre 2018.

Après avoir consulté ses sympathisants sur Facebook, cette délégation adresse "deux propositions principales" au gouvernement : "revoir à la baisse toutes les taxes" et créer "une assemblée citoyenne" pour débattre de la transition écologique, de la "prise en compte de la voix des citoyens", de l'augmentation du pouvoir d'achat ou encore de la précarité, est-il indiqué.

"L'unique volonté est que l'ensemble de ces propositions soit soumis à un référendum populaire", ajoute le texte publié après un nouveau week-end de mobilisation et à la veille d'une intervention d'Emmanuel Macron visant à détailler et expliquer un "pacte social" d'accompagnement de la transition écologique. Ces revendications vont de la suppression du Sénat à la baisse des charges patronales en passant par une hausse du smic et des retraites. "Nous demandons aux représentants de l'État et du gouvernement de nous recevoir dans un délai raisonnable. À défaut de rencontre ou de propositions sérieuses lors de cet éventuel échange, les actions se poursuivront et se renforceront", préviennent-ils.

Le gouvernement "ouvert" au dialogue

Ces huit porte-paroles, parmi lesquels figurent notamment deux des initiateurs du mouvement originaires de Seine-et-Marne Éric Drouet et Priscillia Ludosky, ne sont que des "porteurs de messages et [...] pas des leaders et des décisionnaires", précise le texte.

Interrogé sur cette initiative à l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a assuré être "ouvert" au dialogue, tout en posant des limites. "Si les propositions reviennent à demander la dissolution de l'Assemblée nationale, la démission du président de la République [...], j'ai peur que nous ne puissions y répondre favorablement."

L'exécutif fait face depuis une dizaine de jours à un mouvement de contestation spontané contre la hausse des prix du carburant, qui s'est progressivement élargi à une dénonciation plus globale des taxes et a donné lieu à des manifestations et des opérations de blocages à travers la France. Une première journée de mobilisation nationale, le 17 novembre, a réuni 282 000 personnes, selon le ministère de l'Intérieur. Une deuxième, samedi, a rassemblé plus de 106 000 personnes, notamment sur les Champs-Élysées où des échauffourées ont éclaté. La coordination des Gilets jaunes rappelle dans son communiqué que "toutes formes de blocages complets et de violences ne sont pas représentatives du mouvement". "Nous les condamnons fermement", ajoute-t-elle.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

gilets jaunes

Les Gilets Jaunes de retour à Besançon

Ils sont toujours là et ils l’ont à nouveau chanté. Moins d’une semaine après le déconfinement, les Gilets Jaunes ont décidé de poursuivre leur mobilisation ce matin à Chalezeule et en début d’après-midi eu centre-ville de Besançon en soutien aux « premiers de corvée »

Entre 600 et 1.000 manifestants marchent pour le climat à Besançon. Des Gilets Jaunes aux Livres dans la Boucle

"appel à la mobilisation générale" • Entre 600 manifestants et 1.000 manifestants selon la CFDT étaient au rendre-vous de la marche d’Alternatiba ANV (action non violente) Cop 21 au départ du parc Micaud à Besançon. Direction la place Flore pour rejoindre les Gilets Jaunes avec un Die In (mourir sur place). La marche devrait rejoindre les Vaîtes vers 17h avec un village des alternatives en parallèle de la Guinguette des Vaîtes mais le rassemblement s’est scindé. Une centaine de gilets jaunes a décidé de se rendre au centre-ville pour rejoindre les « Livres dans le Boucle ». La majorité des marcheurs climatique se sont dirigés en direction des Vaites.

Départ de la présidente de l’UCB : “Un centre-ville ne fonctionne que s’il a des clients. C’est à nous de le faire vivre…”

Après un peu plus de deux ans passés à la tête de l’Union des Commerçants de Besançon (UCB), nous sommes revenus sur les temps forts de la présidence de Cécile Girardet ce mois de septembre 2019. Plus qu’un bilan, c’est aussi un «coup de gueule» que la présidente a souhaité pousser suite aux mobilisations des Gilets Jaunes…

Social

Musée d’Arts et du Temps : “Nous sommes inquiets pour la santé des agents” (intersyndicale)

Emmanuelle Monnin pour le syndicat Sud CT 25, accompagnée de Sophie Caron, pour Force ouvrière a indiqué "être inquiète" pour les agents, notamment suite à des problèmes de management de la part de Laurence Madeline, la directrice des musées d’arts et du Temps. L’intersyndicale lance également un appel à la maire de Besançon…

Mineurs isolés étrangers : Sol Mi Ré alerte sur la non-scolarisation de plus d’une soixantaine de jeunes à Besançon

Lors d’une conférence de presse le 10 avril 2024 devant l’inspection académique du Doubs à Besançon, le Collectif Solmiré a alerté sur la situation ”de plusieurs dizaines de jeunes non-pris en charge comme mineurs et non-scolarisés à ce jour” par l'Académie de Besançon.

Une manifestation contre la répression des free party à Besançon

Suite à une initiative nationale lancée par le compte Instagram ”Tekno anti-répression”, le collectif Franche-Comtek appelle à manifester dans les rues de Besançon samedi 13 avril 2024. Objectif : protester contre ”la politique répressive que mène l’Etat à l’encontre des free party depuis plus de 30 ans et plus particulièrement ces cinq dernières années.”

Problèmes de management au musée des Beaux-arts ? Les syndicats en grève le 12 avril

Mise à jour • Les syndicats Sud-Solidaires et FO organisent une manifestation vendredi 12 avril 2024 à 10h00 devant le musée des Beaux-Arts de Besançon afin de dénoncer des "dysfonctionnements liés au management" de la nouvelle directrice des Musées d’arts et du temps. Pour rappel, Laurence Madeline est en poste depuis un an.

Besançon : les professionnels du secteur social et médico-social dans la rue

Les personnels du DAHIS (dispositif d'accueil, d'hébergement et d’insertion sociale) de l'AHS FC (association d’hygiène sociale), qui regroupe les CADA (centre d'accueil des demandeurs d’asile) mais aussi les dispositifs mineurs non accompagnés, se sont réunies à 13h00 au 16 rue Gambetta à Besançon devant le siège du DAHIS. Ils ont ensuite rejoint la mobilisation intersyndicale à l’esplanade des droits de l’homme. Le cortège s’est rendu devant la préfecture afin de transmettre une pétition aux autorités. Cette dernière a recueilli 900 signatures, nous indique la CGT.

“Stop à la maltraitance sociale !” : l’intersyndicale appelle à la mobilisation jeudi à Besançon 

Dans le cadre d’un appel national à la grève jeudi 4 avril 2024, l’intersyndicale (CGT, FO et SUD) sera mobilisée à partir de 13h00 rue Gambetta à Besançon aux côtés du centre d'accueil demandeurs d’asile. Le cortège retrouvera à 14h00 les autres manifestants à l’esplanade des droits de l’Homme.

Réforme du “choc des savoirs” : le Snes-FSU dénonce un “tri social” des élèves

Les syndicats Snes-Fsu et Sud Éducation, accompagnés de quelques enseignants, se sont mobilisés mardi 2 avril 2024 devant le rectorat de Besançon afin de s’opposer à la réforme du "choc des savoirs" annoncée par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.09
légère pluie
le 19/04 à 12h00
Vent
5.83 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
82 %