La Fédération hospitalière de France appelle au report de congés de médecins de ville

Publié le 14/12/2021 - 15:15
Mis à jour le 14/12/2021 - 11:17

Frédéric Valletoux, président de la FHF appelle au report des congés de certains médecins libéraux pendant la période des fêtes pour ne pas surcharger l’hôpital qui fait face à la Covid-19.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

"Je voulais évoquer (le fait) qu'en cette fin d'année on puisse avoir de la visibilité sur la permanence de soins, et que, territoire par territoire, le gouvernement demande aux Agences régionales de santé (...) de veiller à que tous les cabinets libéraux ne ferment pas en même temps", a-t-il dit sur France 2.

"Ce n'est pas le cas dans les grandes villes, mais dans les villes moyennes, en fin d'année, on voit un afflux aux urgences car les Français ne trouvent plus de réponse dans la médecine de ville", a-t-il expliqué.

"Il faut peut-être qu'on reporte des congés aussi dans la médecine de ville pour faire face à ces derniers jours de l'année qui vont être compliqués", a-t-il suggéré.

Dans les régions les plus touchées par l'épidémie, le plan blanc "permet aux directeurs (des hôpitaux) de réquisitionner du personnel, reporter des congés, rappeler des personnes en vacances", a-t-il rappelé.

"Cette mobilisation générale, il faut qu'elle soit le fait de l'ensemble des soignants, quel que soit leur statut, pour qu'il n'y ait pas un afflux dans les derniers jours de l'année, parce qu'entre Noël et le jour de l'An, c'est toujours un moment critique dans les services d'urgence", selon lui.

Pour la prise en charge des malades les plus touchés, il a appelé à une "union sacrée sanitaire" où les hospitaliers, les médecins libéraux et les médecins des cliniques "se mobilisent" et "viennent soulager hôpital".

Avec "l'épuisement, la fatigue", l'absentéisme est en effet "plus élevé" à l'hôpital: "on a 10 à 12% d'absentéisme, soit 3, 4, 5 points de plus qu'habituellement", a-t-il dit. "On a des gens qui ont quitté le métier, des soignants qui manquent et obligent a fermer des lits".

"L'hôpital va tenir: en déprogrammant, en réorganisant les services, on fera face a l'épidémie. Mais à quel prix?". "Il y a eu 3 millions d'actes médicaux déprogrammés en 2020/2021, c'est énorme. Quand vous dites à des patients +revenez plus tard+, ce sont des maladies qu'on détecte plus tard et des pertes de chance pour les patients", a-t-il averti.

(AFP)

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