La majorité des produits Nestlé ne sont pas bons pour la santé

Publié le 01/06/2021 - 15:01
Mis à jour le 01/06/2021 - 15:01

Le groupe suisse Nestlé a affirmé ce lundi 31 mai 2021 être en train de travailler sur sa stratégie concernant ses produits alimentaires, après la publication d’un article du Financial Times rapportant que la majorité de ses produits n’obtiennent pas un score suffisant pour être jugés bons pour la santé.

Nestlé reconnaît que plus de 60 % de ses grands produits de consommation et boissons ne répondent pas à « la définition de santé ». Dans une présentation interne diffusée aux cadres dirigeants, le géant de l'alimentation reconnaît que plus de 60 % de ses grands produits de consommation et boissons ne répondent pas à « la définition de santé » et que « certaines de (leurs) catégories ne seront jamais saines », quelle que soit la façon dont le groupe les reformule, rapporte le quotidien britannique des affaires.

Dans cette présentation, vue par le Financial Times, le groupe propriétaire notamment des confiseries Smarties et chocolats Crunch reconnaît que seuls 37 % de ses produits et boissons obtiennent une note supérieure à 3,5 étoiles dans le système de notation à 5 étoiles, utilisé en Australie. La note de 3,5 est la barre considérée comme bonne pour la santé dans ce système mis au point pour guider les consommateurs dans leurs achats, à l'image du système Nutriscore.

Environ la moitié des activités de la marque

Le chiffre de 60 % évoqué dans la présentation ne porte toutefois que sur une partie de son portefeuille de produits, précise le quotidien aux pages saumon. Il ne concerne pas la nutrition infantile ni les produits pour animaux de compagnie, le café ou encore la nutrition médicale. En pratique, ce chiffre de 60 % ne concerne « qu'environ la moitié » de ses activités en termes de chiffre d'affaires.

Alors que les consommateurs se détournent des pizzas surgelées, confiseries et boissons trop sucrées, le groupe suisse a lancé il y a cinq ans une grande réorganisation de ses activités, mettant l'accent notamment sur les alternatives végétariennes à la viande et au lait. Avec ce repositionnement sur les nouvelles grandes tendances de consommation, le groupe a multiplié les efforts pour redorer son image, le Financial Times affirmant que « les dirigeants de Nestlé sont en train d'examiner quels nouveaux engagements prendre sur la nutrition » et visent à « dévoiler un nouveau plan cette année ». Une porte-parole du groupe a confirmé à l'AFP que « Nestlé est en train de travailler sur un projet à l'échelle de l'entreprise » pour mettre à jour sa stratégie en termes de nutrition et santé

Nous nous concentrons d'abord sur la partie de notre portefeuille d'aliments et de boissons qui peut être mesurée à l'aide de systèmes externes sur le profil des nutriments », a-t-elle ajouté, citant en exemple ce système australien et le Nutriscore. Le groupe a mis en avant ses efforts au cours des deux dernières décennies pour réduire la teneur en sucre et sodium, qui a notamment diminué « d'environ 14-15 % au cours des sept dernières années ».

En pratique, la partie du portefeuille de Nestlé à la traîne sur les scores nutritionnels ne représente que 28 % du chiffre d'affaires du groupe estimé pour 2021, a recalculé Jon Cox, analyste chez Kepler Cheuvreux, dans un commentaire boursier, ce qui ne constitue finalement « pas une surprise » compte tenu, entre autres, d'activités telles que la confiserie.

Cette « fuite » dans la presse pourrait cependant signaler une « nouvelle optimisation du portefeuille » dans la confiserie pour affûter son recentrage sur les produits plus sains, explique Jon Cox. La confiserie avait été la première activité dans laquelle avait taillé Mark Schneider, le patron de Nestlé, lorsqu'il était arrivé aux commandes en 2017.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Pénuries de médicaments : l’UFC-Que Choisir de Doubs-Belfort tire la sonnette d’alarme

Paracétamol introuvable, antibiotiques en rupture, traitements vitaux retardés : les pénuries de médicaments, autrefois exceptionnelles, sont devenues une réalité quotidienne en France. En Franche-Comté comme ailleurs, les patients et les professionnels de santé se heurtent à ces manques, aux conséquences parfois lourdes. Pour comprendre l’ampleur du problème et envisager des pistes de solutions, nous avons interrogé Jean-Pierre Courtejaire, administrateur de l'UFC Que Choisir Doubs-Territoire de Belfort. L’association de défense des consommateurs dresse un constat sans appel et avance plusieurs recommandations pour garantir l’accès de tous aux médicaments essentiels.

Bronchiolite du nourrisson : la campagne de prévention 2025-2026 est lancée

Chaque hiver, environ 30 % des nouveau-nés et nourrissons sont touchés par la bronchiolite, une infection respiratoire majoritairement bénigne mais pouvant entraîner des complications graves chez les plus jeunes. "C’est l’une des premières causes d’hospitalisation des enfants de moins d’un an pendant la saison hivernale", rappelle le ministère de la Santé.

Le Pr Norbert Ifrah attendu à Besançon pour une visite à l’Institut régional fédératif du cancer de Franche-Comté

Le président de l’Institut national du cancer (INCa), le professeur Norbert Ifrah, sera en visite ce jeudi 4 septembre à l’Institut régional fédératif du cancer (IRFC) de Franche-Comté à Besançon. Cette journée sera l’occasion de présenter les actions et résultats de l’IRFC, les perspectives 2025-2030, ainsi que les coopérations en cours avec les établissements membres du groupement.

Des objectifs réalisables pour réussir sa rentrée avec Valentine Caput

Qui dit rentrée, dit parfois nouvelle motivation et donc nouvelles résolutions. Notre diététicienne, Valentine Caput, nous donne quelques conseils pour se fixer des objectifs raisonnables pour nous permettre de tenir les objectifs de la rentrée... tout au long de l'année ! 

Une nouvelle filière de manipulateur en radiologie médicale dès la rentrée à l’IFMS de Montbéliard

À compter du 2 septembre 2025, une nouvelle filière de manipulateur en électroradiologie médicale (DEME) ouvre au sein de l'Institut de Formation aux Métiers de la Santé (IFMS) de Montbéliard et accueillera 20 étudiants issus de Parcoursup, apprend-on dans un communiqué de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Finances, activité en hausse et fusion, le CHU de Besançon passe en revue l’année écoulée

Le directeur général du CHU de Besançon Thierry Gamond-Rius et le professeur Samuel Limat, président de la commission médicale d’établissement, ont tiré le bilan de l’année écoulée et évoqué les projets en cours lors d’une conférence de presse mercredi 27 août 2025 à Besançon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.75
ciel dégagé
le 18/09 à 06h00
Vent
0.82 m/s
Pression
1025 hPa
Humidité
81 %