Organisée dans les locaux de Supmicrotech à Besançon avec le soutien de Francéclat, la journée a permis de rassembler marques, fabricants de composants, sous-traitants et partenaires. Les participants ont travaillé en ateliers sur "le développement de produits et procédés industriels horlogers innovants".
La rencontre s’est conclue par une visite de l’école d’ingénieurs, afin de découvrir ses compétences en microtechnique et d’illustrer "les coopérations fructueuses avec l’écosystème horloger".
Des feuilles de route consolidées
Parmi les résultats annoncés figurent :
- la consolidation de feuilles de route par chantier, portant sur les cadrans, boîtiers, offres intégrées, innovations liées à l’électronique esthétique et aux bracelets ;
- une mise en relation renforcée entre donneurs d’ordres, fabricants et sous-traitants pour mutualiser les ressources ;
- l’identification d’actions de formation et de montée en compétences, en lien avec les établissements partenaires.
"La force de notre filière tient à sa capacité à faire ensemble : partager des savoir-faire, mutualiser des moyens et transformer des idées en procédés, composants et produits. Avec les grappes d’entreprises, nous passons du discours à l’exécution collective", a souligné Pierre Burgun, président de France Horlogerie.
Une filière en structuration
France Horlogerie, organisation professionnelle représentative du secteur, rassemble une centaine d’entreprises. En 2024, la filière représentait un chiffre d’affaires de 423 millions d’euros et environ 3.000 emplois en France, selon Francéclat.
L’organisation affirme poursuivre son rôle de promotion des savoir-faire, de soutien aux projets collectifs en faveur de la réindustrialisation et de l’innovation, ainsi que d’accompagnement des entreprises face aux exigences réglementaires.