Installée depuis 2016 dans les anciens locaux de Lip, dans le quartier de Palente, cette école a "prouvé son utilité en permettant à des milliers de personnes en France, et à plusieurs dizaines à Besançon, de retrouver un emploi" insiste l’élu bisontin.
Pour lui, "le choix de l’État d’arrêter le financement de ces structures témoigne d’une vision à court terme" et "d’une gestion purement comptable". Il rappelle que "l’émancipation passe par le travail, et ce type de structure a permis d’insérer des personnes extrêmement éloignées du marché de l’emploi".
"L'abandon des quartiers populaires"
En cas de fermeture, Hasni Alem évoque "un possible nouveau coup dur dans le quartier Orchamps-Palente" déjà éprouvé par des "fermetures de classes". Pour le président du groupe des élus communistes, ces décisions illustrent "l’inconséquence de ce gouvernement, qui fait le choix de l’abandon des quartiers populaires et refuse de leur donner les moyens de leur émancipation".
L’élu conclut en espérant que "l’État reviendra sur cette décision et maintiendra cette structure ainsi que cette formation, indispensables pour lutter contre le déclassement d’un grand nombre de nos concitoyens".