Suisse : perpétuité pour l'auteur d'un quadruple meurtre

Publié le 16/03/2018 - 13:00
Mis à jour le 16/03/2018 - 14:23

Un Suisse de 34 ans a été condamné ce vendredi 16 mars 2018 à la prison à perpétuité pour avoir égorgé quatre personnes et violé un adolescent de 13 ans, avant d’incendier leur maison fin 2015 dans le nord de la Suisse.

L'assassin, qui n'avait pas d'antécédent judiciaire avant ce crime sordide, avait été arrêté en mai 2016 alors qu'il se préparait apparemment à repasser à l'acte dans une autre ville. Etudiant raté, ancien entraîneur d'une équipe de football junior, il vivait chez sa mère à quelques centaines de mètres du lieu du crime.

Le 21 décembre 2015 à Rupperswil (canton d'Argovie, nord), les corps de Carla Schauer-Freiburghaus, 48 ans, de ses deux fils âgés de 13 et 19 ans, et de la petite amie de ce dernier, 21 ans, avaient été découverts, ligotés et égorgés dans les décombres de la villa familiale, ravagée par un incendie.

L'accusé "a pris l'autoroute de l'horreur" selon le président du tribunal

L'assassin, qui avait fait des repérages sur ses victimes, avait attendu le départ du partenaire de la mère de famille pour pénétrer dans la maison sous un faux prétexte. Il avait ensuite forcé la mère à aller retirer de l'argent pendant qu'il gardait les jeunes gens en otage. Avant d'égorger les quatre victimes à l'aide d'un couteau qui n'a jamais été retrouvé, il avait violé le plus jeune garçon. "Je suis pédophile", a-t-il reconnu pendant son procès.

Après avoir mis le feu à la maison, il était tranquillement rentré chez lui et avait fait une promenade avec sa mère et ses chiens. Lors de son arrestation, les enquêteurs avaient retrouvé chez lui un sac à dos contenant une arme et du matériel pour ligoter. Il avait en outre espionné les allées et venues de deux familles à Berne et Soleure (nord), ce qui laisse penser qu'il s'apprêtait peut-être à répéter son plan macabre.

L'accusé "a pris l'autoroute de l'horreur", a déclaré vendredi le président du tribunal lors de l'énoncé du jugement, cité par l'agence de presse suisse ATS. Le prévenu a agi "de sang-froid, de manière primitive sans pitié ni empathie", a-t-il ajouté.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Procés Péchier : syndrome rarissime ou empoisonnement, une double énigme médicale à la barre

Syndrome rarissime, ou intervention malveillante ? La cour d'assises du Doubs, qui juge l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, a remonté le temps jeudi 9 octobre 2025 pour tenter d'expliquer les arrêts cardiaques de deux patients en 2009 dans une clinique de Besançon.

Procès Péchier : “il n’y a pas de cas d’empoisonnement à la Polyclinique de Franche-Comté” selon l’anesthésiste

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a contesté que trois arrêts cardiaques suspects survenus en 2009 à la Polyclinique de Franche-Comté, un établissement où il a exercé seulement six mois, aient été des empoisonnements, mardi 7 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Procès de Frédéric Péchier : un mois de procès et une défense fragilisée

Une défense ébranlée et un comportement abrupt à l'audience : après un mois de procès, l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier clame toujours son innocence dans 30 cas d'empoisonnements de patients, dont 12 mortels. Cet homme de 53 ans est soupçonné d'avoir frelaté des poches de produits anesthésiants de patients âgés de 4 à 89 ans afin de provoquer un arrêt cardiaque, dans deux établissements de Besançon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.99
peu nuageux
le 03/11 à 03h00
Vent
1.95 m/s
Pression
1023 hPa
Humidité
95 %