Suspicion de violences policières à Vesoul : deux policiers relaxés

Publié le 15/10/2020 - 13:50
Mis à jour le 15/10/2020 - 14:06

Deux policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de Vesoul, poursuivis pour des violences sur deux hommes lors d’une interpellation en février, ont été relaxés jeudi par le tribunal correctionnel de Vesoul.

 © D Poirier
© D Poirier

Le 16 février 2020, la police avait été appelée devant la gare de Vesoul en raison de la présence de personnes alcoolisées faisant du tapage. Le système de vidéosurveillance avait filmé l’interpellation de deux marginaux alcoolisés par les fonctionnaires de police. Une enquête avait été confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN) et les deux hommes avaient été renvoyés devant le tribunal correctionnel.

Les deux agents étaient poursuivis pour "violences illégitimes commises par une personne dépositaire de l'autorité publique" et "faux administratifs", après une interpellation mouvementée sur le parvis de la gare de Vesoul.

A l'audience du 23 septembre, le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, avait requis 9 mois d'emprisonnement avec sursis et l'interdiction d'exercer une activité professionnelle comme policier national pendant 5 ans.

Selon le magistrat, les policiers ont fait un "usage disproportionné de la force" et utilisé des "techniques de violences inadaptées" pour interpeller deux marginaux auxquels "on a faussement attribué des violences et des outrages pour les mettre en garde à vue".

"Comment pouvaient-ils interpeller à mains nues un individu malade, avec des choses coupantes dans les cheveux ?", avait pour sa part interrogé l'avocat des prévenus, Me Jean-Philippe Morel.

L'un des policiers "a juste agi pour figer une situation", il a "posé le pied sur sa nuque, c'est un geste d'opposition pour maitriser cet homme qui gesticulait", avait-il défendu, plaidant la relaxe. C'est une "action clairement proportionnée" qui n'a occasionné "aucune blessure" aux hommes interpellés, avait-il ajouté.

(Avec AFP)

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