Touche pas à ma cancoillotte !

Publié le 11/07/2014 - 14:00
Mis à jour le 12/07/2014 - 13:48

Elle sera bientôt protégée. L’Association pour le promotion de la cancoillotte (APC) va en tout cas lancer les démarches dans ce sens. Cette spécialité fromagère de Franche-Comté veut obtenir son indication géographique protégée.

 ©
©

Sous contrôle

« Nous avons constaté que la plupart des fromages de la région : Comté, Morbier… possédaient leur IGP ou leur AOP (ndlr : appellation d’origine protégée). Il y avait un orphelin : la cancoillotte ! », commente Bernard Cassard, représentant de l'association.

Le manque d’occasion et l’organisation particulière autour de sa fabrication, partagée entre monde fermier et monde industriel, n’avaient pas permis d’initier jusque là cette démarche. Et « il était temps », les premières concurrences commençant à percer sur le marché. « Un producteur luxembourgeois avait notamment proposé un produit similaire », note Bernard Cassard, « mais on ne le voit plus. » D'ici cet été, un dossier sera donc déposé auprès de l’Institut national de l’origine et de la qualité et du Ministère de l’agriculture.

D'ici un à deux ans

Confiante, l'association pense obtenir l’aval de la France début 2015, puis celui de l’Europe un an après. « Nous venons d'obtenir l’indication pour le gruyère au printemps 2013 et nous voulions surfer sur cette réussite. Il aura quand même fallu une dizaine d’années pour y arriver, mais pour la cancoillotte, ce sera différent. » Ca devrait couler si l’on peut dire !

L’APC s'est créée tout récemment et réunit une dizaine de producteurs fermiers du Doubs et de Haute-Saône, des artisans fromagers et des grands groupes industriels (Lactaclis, Milleret…).

5.000 tonnes consommées par an

La demande est faite autour de l’appellation « cancoillotte » et concernera l’ensemble du territoire franc-comtois ainsi que quelques communes de l’Ain et des Vosges où se trouvent historiquement quelques producteurs.

Aujourd’hui bien implantée en France, « on en trouve partout y compris dans le Sud grâce notamment au travail aux industriels ». Il s’en consomme 5000 tonnes chaque année. « C’est déjà plus que le beaufort et nous souhaitons multiplier ce chiffre par deux ou trois sur les cinq prochaines années. » Pour ce faire, l’association veut amener les nouvelles générations à en consommer, or « sur Paris ou Rennes, ce n’est pas si simple. » Cette spécialité fromagère a néanmoins des atouts pour séduire comme son côté diététique. « Elle est trois fois moins riche en matières grasses. » Sans oublier son lien fort au territoire qui lui vaut bien son IGP…

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Vie locale

À Besançon, le concours Talents des Cités valorise l’énergie entrepreneuriale des quartiers

Le 11 septembre dernier, l’édition locale du concours Talents des Cité a récompensé plusieurs entrepreneurs issus des quartiers prioritaires de Besançon et de ses environs à la préfecture du Doubs. Créativité, engagement et persévérances ont ainsi été mis à l’honneur en présence du préfet du Doubs Rémi Bastille et de la maire de Besançon, Anne Vignot. 

Une association bisontine veut créer un piano cargo pour de prochains concerts en mouvement

Cagnotte en ligne • L’association La Vélo-Scène qui promeut un modèle durable de diffusion revient avec un nouveau projet des plus ambitieux, mettre sur pied, ou plutôt sur roue un Piano Cargo, c’est-à-dire un piano à queue transporté et mis en mouvement à vélo. Porté par le directeur artistique et pianiste bisontin, Bastien Dollinger, le projet nécessite un besoin de financement pour lequel une campagne de crowdfunding a été ouverte sur le site Ulule. 

”Le murmure des forces” : une nouvelle fresque pour raviver la mémoire ouvrière à Palente-Orchamps

VIDÉO • Une nouvelle fresque murale est en train d’enrichir le paysage du quartier Palente-Orchamps à Besançon : Le murmure des forces. Dédiée à l’histoire des usines Timex-Kelton, elle s’inscrit dans une série initiée par la Ville, après une première fresque consacrée aux LIP en 2023 et une autre sur la Rhodiacéta en 2024, toutes deux situées rue Hector Berlioz. On a rencontré les artistes, l’une écossaise, l’autre bisontin…

Entrée, visites et animations gratuites à la Citadelle pour les journées européennes du Patrimoine

Les 20 et 21 septembre prochains, la Citadelle de Besançon célébrera la 42e édition des Journées Européennes du Patrimoine. Sous le thème national "Le Patrimoine architectural", la Citadelle de Besançon, monument inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ouvrira ses portes gratuitement au public pour un week-end placé sous le signe de la découverte et de l’émerveillement.

Ouverture de deux nouveaux gîtes nichés dans les hauteurs de Fontain

Deux nouveaux gîtes ont récemment été aménagés par Vivien Desgrange dans une ancienne ferme champêtre entièrement restaurée et située sur les hauteurs de la commune de Fontain au hameau de la Chassagne. Depuis début juillet 2025, ils accueillent voyageurs ou personnes à la recherche d’un séjour au calme. 

Une nouvelle fresque à venir dans le quartier Palente-Orchamps à Besançon

La Ville de Besançon accueillera dès le mois de septembre 2025 une nouvelle fresque murale dans le quartier Palente-Orchamps, sur le thème de l’histoire "Timex-Kelton". Après les fresques consacrées aux LIP (2023) et à la Rhodiacéta (2024), cette initiative s’inscrit dans la volonté de la Ville de mettre en valeur l’histoire ouvrière bisontine à travers l’art mural.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 15.89
ciel dégagé
le 18/09 à 09h00
Vent
0.92 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
81 %