Occupation du CA de l'Université de Franche-Comté : 7 étudiants devant le tribunal ce mercredi

Publié le 18/07/2018 - 11:51
Mis à jour le 18/07/2018 - 11:56

Mercredi 18 juillet, sept des 19 étudiants poursuivis dans le cadre de l’occupation du conseil d’administration de l’Université de Franche-Comté le 14 février 2017.

Mercredi 11 juillet 2018, une cinquantaine de militants étudiants, personnels de l'Université de Franche-Comté (UFC), parents et amis, ont manifesté leur soutien aux étudiants, "le groupe des 19", poursuivis dans le cadre de l'occupation pacifique du conseil d'administration de l'UFC le 14 février 2017.

Ce jour-là, c'est L. qui était convoquée pour une "composition pénale". Il lui a été proposé l'arrêt des poursuites contre un stage de citoyenneté, "un stage qui serait payant", soulignent les syndicats CGT Ferc Sup, Snasub et Snesup-FSu et Sud Eduction dans un communiqué.

L. a refusé, car "elle ne se reconnait aucune culpabilité dans l'acte militant de 2017", nous rapporte-t-on. "Devant son refus, le juge a évoqué le risque d’une peine de prison peut-être avec sursis, etc. pressions qui nous semblent indignes, voire ridicules !"

"Nous sommes scandalisés devant cet acharnement judiciaire"

Mercredi 18 juillet, ce sont sept autres étudiants militants, parmi les 19, qui comparaitront devant le Tribunal de Grande Instance de Besançon. "Nous sommes scandalisés devant cet acharnement judiciaire", déclarent les syndicats. "Tout le monde à l'UFC sait maintenant comment les choses se sont passées, et d'abord le refus du président de parler aux étudiants". Les syndicats rappellent qu'"à l'époque, la presse avait relaté l'étonnement d'anciens présidents de l'UFC devant cette attitude de Jacques Bahi (président du l'UFC), la surprise d'un responsable de la Police nationale."

"Quelques collègues présents, proches du président, continuent d'évoquer une séquestration, alors que les images, les faits et de nombreux témoignages démentent totalement toute violence, toute séquestration, mais évoquent une occupation bon enfant, jusqu'à l'intervention policière qui aura été le seul acte violent."

Enfin, "alors que l'UFC, par son président, a refusé toute démarche disciplinaire et reconnu le caractère militant de l’acte, l'entêtement de la justice, de la part de la Procureure de Besançon est totalement scandaleux."

Les syndicats appelle la justice à "se ressaisir et à abandonner toutes poursuites à l'encontre des 19"

Les syndicats considèrent qu'il s'agit d'un "détournement de la justice à des fins politiques" et "nos organisations resteront solidaires des étudiants pour toute action qui permettra le retour d'une vraie justice", est-il souligné dans le communiqué.

Les organisations "appellent solennellement la justice à se ressaisir et à abandonner toutes poursuites à l'encontre des 19."

Infos +

  • Un rendez-vous est prévu mercredi 18 juillet à partir de 15 heures devant le Palais de Justice de Besançon.

(Communiqué)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Education

Besançon déploie un accueil renforcé pour ses 25.000 étudiants à la rentrée 2025

Élue deuxième meilleure ville étudiante de France en 2025 comme le rappelle la Ville de Besançon, un dispositif inédit pour est mis en place dès cette rentrée pour accompagner les 25.000 étudiants qui ont choisi la capitale comtoise pour leurs études. Ce jeudi 11 septembre est la journée Bienvenue aux étudiants avec une programmation culturelle dans plusieurs bisontins.

“Bloquons tout !” : les AED du lycée Pergaud en grève, un internat fermé

Les assistants d’éducation (AED) du lycée Pergaud ont répondu à l’appel national à la grève et à la mobilisation du mercredi 10 septembre. Dans un communiqué de l’intersyndicale CGT Éducation, Snes-FSU et Sud Éducation, ils expliquent agir ”afin de dénoncer la casse sociale et le budget du gouvernement”.

Autisme et parcours scolaire : un père de famille veut éveiller les consciences dans le Doubs

Julien Lopez, père de deux enfants atteints d’autisme, prend la parole ce mois de septembre 2025 pour alerter l’opinion publique sur la prise en charge des enfants atteints de ce handicap en France. Il appelle l’Etat, et notamment l’ARS, agence régionale de la Santé, à agir pour ouvrir plus de places en IME, instituts médico-éducatifs.

Réussir une rentrée c’est “un travail de dentelle” rappelle la rectrice de l’académie de Besançon

Ce lundi 1er septembre 2025, comme partout en France, les écoliers bisontins ont repris la direction de l’école. La rectrice de l’académie de Besançon Nathalie Albert-Moretti et Anne Vignot, la maire de Besançon, étaient présentes à leurs côtés pour les accueillir ce matin à l’école Granvelle. 

Une nouvelle filière de manipulateur en radiologie médicale dès la rentrée à l’IFMS de Montbéliard

À compter du 2 septembre 2025, une nouvelle filière de manipulateur en électroradiologie médicale (DEME) ouvre au sein de l'Institut de Formation aux Métiers de la Santé (IFMS) de Montbéliard et accueillera 20 étudiants issus de Parcoursup, apprend-on dans un communiqué de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Une rentrée scolaire 2025 : “La priorité est la réussite des élèves sans exception”, pour Nathalie Albert-Moretti

VIDEO • La rectrice de l’académie de Besançon a tenu une conférence de presse ce mercredi 27 août 2025 à quelques jours de la rentrée scolaire pour exposer les enjeux de cette année. 194.673 élèves seront accueillis dans 1.221 écoles.

Des places encore disponibles à l’Enilea de Mamirolle et Poligny pour la rentrée de 2025

Pour les élèves qui n'auraient pas encore trouvé leur école oiur la rentée de septembre, l'École nationale de l’innovation, des laboratoires, de l’eau et de l’alimentation (Enilea) rappelle qu’il reste encore quelques places disponibles dans plusieurs formations dispensées à Mamirolle et Poligny. Voici le détail des places disponibles.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.22
couvert
le 17/09 à 03h00
Vent
1.34 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
89 %