Baby blues et dépression post-partum : un entretien de prévention désormais obligatoire

Publié le 22/09/2022 - 10:44
Mis à jour le 22/09/2022 - 09:58

Depuis le 1er juillet, pour mieux accompagner les jeunes mères dans les semaines qui suivent la naissance, un entretien postnatal précoce leur est proposé systématiquement. Il peut être réalisé par une sage-femme ou un médecin entre la 4e et 8e semaine après l'accouchement.

 © Pajuboyoung via Pixabay
© Pajuboyoung via Pixabay

L’arrivée d’un bébé est un grand changement dans la vie des parents. Parfois les émotions négatives prennent le dessus : fatigue, mal-être, déprime… Le baby blues concerne 50 à 80 % des femmes qui accouchent et 10 à 20 % des mères sont touchées par une dépression post-partum dans les semaines qui suivent l’accouchement. En cas de difficultés, les femmes peuvent parler à un professionnel de santé.

Les objectifs de cet entretien postnatal précoce  mis en place depuis le 1er juillet sont :

  • de repérer les premiers signes de la dépression du post-partum (état dépressif ou anxieux, fatigue, humeur instable…) 
  • d’identifier d’éventuels facteurs de risques qui exposent les parents à cette dépression (isolement, événement stressant…) ;
  • d'évaluer les éventuels besoins de la femme ou du couple en termes d'accompagnement.

Le professionnel de santé peut proposer un 2e entretien entre la 10e et la 14e semaine qui suivent l'accouchement, afin de continuer l’accompagnement s’il le juge nécessaire ou à la demande du ou des parents.

Cet entretien est pris en charge aux taux habituels (70 % par l’assurance maladie obligatoire).

Comment évaluer son bien-être émotionnel ? 

Pour se poser les bonnes questions et repérer les signes évocateurs de dépression, le questionnaire en ligne du site 1000-premiers-jours.fr permet de faire le point en quelques minutes.

(Assurance maladie)

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