"Castaner Assassin" : trois Gilets jaunes condamnés ce mercredi

Publié le 15/05/2019 - 17:03
Mis à jour le 15/05/2019 - 17:54

Le tribunal correctionnel de Besançon a condamné trois Gilets Jaunes à des peines d’amendes ce mercredi 15 mai 2019 suite aux propos tenus lors de la visite de Christophe Castaner en mars dernier.

Christophe Castaner © Alexane Alfaro ©
Christophe Castaner © Alexane Alfaro ©

Frédéric Vuillaume et sa femme ont été condamnés à 1500 euros d'amende avec sursis et cinq ans de mise à l'épreuve. Kevin Binda a, quant à lui, été condamné à 1000 euros ce mercredi 15 mai 2019 par le tribunal correctionnel de Besançon. "Castaner assassin, 1000 euros d'amende c'est de la folie" , explique-t-il. "Je ne m'attendais pas à ça, c'est mon salaire qui part". 

Pourquoi une différence de peine entre les trois Gilets Jaunes ? "J'ai un casier judiciaire suite à des bêtises de jeunesse qui se sont produites il y a 12 ans", précise Kévin qui indique des faits de rébellion et outrage, alcool au volant et défaut de permis. "J'ai été jugé sur mon casier pour des choses qui me semble tellement loin", conclut-il.

Les trois ont en revanche été relaxés des faits de rébellion, selon leur  conseil, qui avait plaidé la relaxe lors du procès le 29 avril devant le  tribunal correctionnel de Besançon qui jugeait les trois "gilets jaunes" pour  outrage envers le ministre de l'Intérieur.

Rappel des faits

Les faits ont eu lieu mi-mars, lors d'une visite de Christophe Castaner à Besançon pour l'inauguration d'un commissariat dans le quartier sensible de Planoise. Les trois prévenus avaient lancé au ministre "Castaner assassin!". A l'audience, ils avaient insisté sur la dimension "politique" de l'apostrophe :  ils voulaient dire "+assassin de la liberté+ ou +assassin du droit de 
manifester+", a expliqué Me Vernier à l'AFP.

"C'est une problématique qui semble liée à la liberté d'expression", a ajouté l'avocat. "Ces mots prononcés ne sont jamais arrivés jusqu'aux oreilles du ministre, qui n'a pas déposé plainte et qui n'était pas partie civile" dans ce dossier, a-t-il encore souligné.

Le couple va faire appel de sa condamnation.

(Avec AFP)

1 Commentaire

Les GJ apprendront que les paroles ont une signification importante. La liste de ces odieux personnages condamnés est désormais très longue.
Publié le 16 mai 2019 à 09h27 par _Hub_ • Membre

Un commentaire

Laisser un commentaire

Justice

Au procès Péchier, des plaidoiries pour “mettre des mots” sur la douleur des victimes

Son crime était "tellement énorme": les avocats des 30 personnes que l'anesthésiste Frédéric Péchier est accusé d'avoir empoisonnées au bloc opératoire, et de leurs proches, ont commencé à plaider lundi 8 décembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs, pour "mettre des mots" sur la douleur des victimes.

Procès Péchier : organisation de la fin du procès et modalités d’accès à la Cour d’assises pour le public

Le procès de Frédéric Péchier par la Cour d’assises du Doubs arrive à son terme. On fait le point sur l’organisation et les modalités d’accès à la Cour pour les deux dernières semaines de procès à Besançon, du 8 au 19 décembre 2025. 

Interrogé sur sa personnalité, Frédéric Péchier se dévoile enfin…

"On a dépiauté toute ma vie": souvent décrié par les parties civiles pour son manque apparent d'émotion, l'anesthésiste Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour 30 empoisonnements (dont 12 mortels) au bloc opératoire, s'est livré de manière inédite vendredi 5 décembre 2025 devant la cour d'assises, en évoquant notamment sa famille.

Au Procès Péchier, des avis psy divergents sur le profil de l’accusé

L'anesthésiste Frédéric Péchier, jugé depuis trois mois à Besançon pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a-t-il le profil habituel d'un tueur en série? "Oui", a estimé une "profileuse" de la police devant la cour d'assises du Doubs, "non", a répondu à l'inverse un expert psychiatre jeudi 4 décembre 2025.

Procès Péchier : un psychologue dit n’avoir rien perçu d’alarmant chez l’accusé

L'anesthésiste Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour l'empoisonnement de 30 patients, dont 12 sont morts, "ne m'est pas apparu, pas une seule seconde, comme narcissique, manipulateur ou pervers", s'est étonné mercredi 3 décembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs un psychologue qui l'a reçu en consultation pour "épuisement professionnel". 

Frédéric Péchier, un anesthésiste “extrêmement brillant” à “l’ego démesuré” selon d’anciens collègues

Frédéric Péchier, jugé depuis trois mois pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, est un anesthésiste "extrêmement brillant" mais à "l'ego démesuré", ont témoigné mardi 2 décembre 2025 des praticiens qui l'ont cotoyé.

Procès Péchier : “J’en ai marre bon sang, dis-moi la vérité !”

Le frère de l'anesthésiste Frédéric Péchier, accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a confié lundi 1er décembre 2025 devant la cour avoir été "chamboulé" par plus de deux mois de procès, qui ont révélé "la réalité des empoisonnements", dont l'accusé réfute être l'auteur.

Procès Péchier : “Jamais on n’a pu douter de son innocence”, assure sa mère

"Jamais, jamais on n'a pu douter de son innocence": Marie-José Péchier, la mère de l'ex-anesthésiste jugé depuis septembre par la cour d'assises du Doubs pour 30 empoisonnements, s'est employée lundi 1er décembre 2025 à défendre son fils.

Évasion de Dijon : un complice interpellé à Besançon, le dernier fugitif toujours en fuite

Un complice présumé de l'évadé encore en fuite, après la double évasion de la prison de Dijon jeudi, a été interpellé dimanche 30 novembre 2025 à Besançon lors d'une vaste opération policière qui n'a cependant pas permis de retrouver le dernier fugitif, a indiqué le parquet.

Procès Péchier : des “failles” évocatrices d’un tueur en série selon un enquêteur

"Manipulateur" et "menteur pathologique", Frédéric Péchier a agi pour combler des "failles personnelles" qui évoquent le profil d'un "tueur en série", a affirmé vendredi 28 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs un enquêteur chargé d'éclairer la personnalité de l'ex-anesthésiste, accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels.

Interrogé une dernière fois sur les faits, Frédéric Péchier maintient être innocent

"Je maintiendrai toujours que je ne suis pas l'empoisonneur": inébranlable depuis près de trois mois de procès, l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a une énième fois clamé son innocence, jeudi 27 novembre 2025 à Besançon, lors de son dernier interrogatoire sur les faits.

Procès Péchier : “je regrette de ne pas avoir pu protéger mon patient de la folie d’un homme” (Loubna Assila)

VIDÉO • La cour d’assises du Doubs a abordé ce mercredi 26 novembre 2025 les deux derniers décès du dossier Péchier actuellement jugé pour 30 faits d’empoisonnements dont 12 mortels entre 2008 et 2017. L’anesthésiste Loubna Assila qui avait refusé l’entrée de son bloc à Frédéric Péchier lors de l’arrêt cardiaque d’une des deux victimes, a livré un témoignage poignant et accablant l’ex-anesthésiste ce mercredi devant la cour. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13.77
couvert
le 08/12 à 15h00
Vent
0.99 m/s
Pression
1020 hPa
Humidité
93 %