Personnes à risque de de développer une forme grave d’infection au COVID-19 (Haut conseil de la santé publique -HCSP)
- Personnes âgées de 70 ans et plus (même si les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée)
- Patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
- Malades atteints de cirrhose au stade B au moins ;
- Patients aux antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque ;
- Piabétiques insulinodépendants ou présentant des complications secondaires à leur pathologie (micro ou macro angiopathie) ;
- Insuffisants respiratoires chroniques sous oxygénothérapie ou asthme ou mucoviscidose ou toute pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;
- Personnes avec une immunodépression
Dans la région, on dénombre actuellement 813 patients hospitalisés en raison de l'épidémie de Covid-19. 213 sont en réanimation. Les hôpitaux de Bourgogne Franche-Comté seront réellement saturés à 280 patients en réanimation. Un chiffre qui peut monter à 300 si les établissement reçoivent à temps du matériel et notamment des respirateurs.
"Nous avons chaque jour entre 15 à 20 patients admis en réanimation" explique dernière Pierre Pribile le directeur régional de l'ARS Bourgogne Franche-Comté. "Nous avons seulement quelques jours avant de constater une saturation. Il n'aurait pas été possible d'accueillir 185 patients en réanimation si les cliniques et hôpitaux privés ne s'étaient pas organisés"
"Épidémie contrôlée"
Selon l'ARS, l'efficacité des mesures prises par le gouvernement et l'adoption des gestes barrières a "forcément un effet retard" suite à la mise en place du confinement le 17 mars dernier. "Nous commençons la phase ou on attend l'effet du confinement", souligne-t-il.
Au total, 549patients infectés ont été soignés et sont sortis de l'hôpital : "Nous sommes donc sur la voie de la guérison. Nous n'avons pas la croissance exponentielle que nous aurions dans le cas d'une épidémie qui n'était pas contrôlée..."
