Ce rapport, rédigé par le Comité stratégique des langues, prône de diffuser le «message positif» que les Français sont «tout à fait capables de parler plusieurs langues».
Si au collège la seconde langue vivante n'est introduite qu'en 4e, les formules dérogatoires dès la 6e (classes «bilingues» et certaines sections européennes) ont un tel «succès» que le comité en prône la généralisation, au nom de «l'égalité des chances».
«Le coût n'en serait pas excessif» si «on assouplit le cadre horaire d'apprentissage du collège», en «globalisant les horaires des deux langues».
Le comité, présidé par l'angliciste Suzy Halimi, prône aussi dès la maternelle une «sensibilisation» qui consisterait à «ouvrir l'oreille à d'autres sonorités» et «lier l'écoute à des activités artistiques (chants, danses) et à l'imaginaire de l'enfant».
Dans ce cadre, il faut «rechercher le concours de locuteurs natifs» et «valoriser les langues de proximité géographique et socioculturelle» (par exemple, l'allemand est enseigné dès la maternelle dans les écoles de l'académie de Strasbourg).
(source: AFP)