Droit de réponse - Le collectif C.H.U.T répond à un article sur le Tandem et dénonce "les nuisances sonores" du bistrot

Publié le 15/10/2025 - 10:45
Mis à jour le 15/10/2025 - 10:28

DROIT DE RÉPONSE • À la suite de la publication le 7 octobre 2025 sur maCommune.info de l’article intitulé "Le Tandem change d’équipe à Besançon : une nouvelle ère pour le bistrot culturel et des adieux le 12 octobre", le Collectif des habitants ulcérés par le tintamarre (C.H.U.T) a souhaité exercer son droit de réponse. Regroupant des résidents du centre-ville de Besançon, le collectif entend rappeler ses préoccupations liées aux nuisances sonores et conteste la vision jugée "méliorative" de l’établissement présentée dans l’article. Dans un texte détaillé, C.H.U.T met en cause la direction du bar Le Tandem, évoquant des dépassements récurrents des seuils sonores réglementaires, des conflits avec des riverains, et un manque de respect du cadre patrimonial et légal.

Droit de réponse :

"Le collectif C.H.U.T ("Collectif des Habitants Ulcérés par le Tintamarre") réunit des résidents bisontins émanant de plusieurs quartiers du centre-ville, aspirant notamment à voir les autorités municipales œuvrer en vue d'une coexistence harmonieuse entre cafetiers et riverains au moyen d'une attention accrue portée au respect de la législation en matière de nuisances sonores, ce qui incombe de surcroît à la Mairie via le pouvoir exécutif qui lui est par essence affecté.

Consécutivement à la lecture de l'article faisant état du changement de direction et d'équipe au sein du "Tandem", notre collectif ne se trouva malheureusement que fort peu surpris du caractère lacunaire des informations qui y étaient livrées, confinant à un discours empreint de contrevérités : face à la presse, le personnel du "Tandem" a fallacieusement dissimulé des traits hostiles sous le manteau de la "convivialité". Il nous sembla dès lors d'utilité publique que de nous atteler à l'établissement d'un témoignage de nature à offrir au lectorat du présent journal, une contradiction.

Le jour entièrement mélioratif sous lequel ce bar est dépeint entre effectivement en dissonance avec le réel, l'équipe du "Tandem" demeurant en conflit avec plusieurs riverains alentours au motif qu'il excède outrageusement le cadre réglementaire régissant son activité par le non-respect de diverses normes destinées à atténuer la pollution sonore, ainsi que par la planification réitérée de concerts tonnants sans demande d'autorisation préalable.

Comment ne pas faire ici mention de la soirée du 21 juin dernier, demeurée illustre dans l'esprit des riverains et professionnels du quartier Vauban ? Un relevé sonométrique en lien avec le concert s'étant tenu au "Tandem" fut réalisé au moyen d'un appareil homologué par les services techniques de la municipalité ; les mesures établies avoisinent tout au long des festivités les 110 Décibels, avec un pic à 120,9 Décibels. La clientèle des établissement contigus déplora allègrement cette exposition contrainte à une clameur assourdissante, quand les proches (et même...moins proches) débiteurs se virent imposer la réforme complète de l'atmosphère projetée d'une vêprée qu'ils auguraient précisément, "conviviale". S'agissant des habitants du quai, il ne leur fut d'autres possibilités offertes que celle de subir, des heures durant, fenêtres closes, la chaleur suffocante baignant leur appartement, et surtout, les trémulations continues ébranlant indistinctement les façades des immeubles, jusqu'au moindre interstice de chacun de leur logement.

Enceintes installées sur la terrasse du Tandem le 21 juin 2025. © Collectif des Habitants Ulcérés par le Tintamarre
La gérante du "Tandem" revendique énergiquement son attrait pour les "raves party", feignant d'ignorer - ce que l'on peut tout au moins subodorer - qu'un cadre urbain ne se prête guère à pareille débauche de son, et nous déplorons de n'avoir à l'évocation, toujours pacifique, d'une telle lapalissade, reçu pour toute réponse qu'agressivité, admonestations et menaces à peine travesties. La posture belliqueuse et intimidatoire à notre endroit manifestée atteignit un seuil tel que l'un des membres du collectif dut, à des fins de préservation de sa sécurité, se résoudre au dépôt d'une main courante contre des personnels du "Tandem", parmi lesquels sa gérante.

Il nous eût par ailleurs importé d'inviter la gérante du "Tandem" au décrochage des roues de bicyclettes abondamment déployées le long d'un plafond datant du XVIIe siècle inscrit au titre des monuments historiques. Si cette fantasquerie entre en cohérence avec la thématique à ce bar corrélée, elle n'en transgresse pas moins une loi qui ne se veut pas sans raison d'être. En notre for intérieur, nous appelâmes également de nos vœux le retrait du charriot exhibant des bouteilles vides immuablement stationné au niveau du passage menant à la rue Claude Pouillet, lieu d'ores-et-déjà dégradé par les stigmates d'incivilités et infractions de toutes sortes: tags récurrents, soulagements inopportuns, espace notoirement voué au trafic de stupéfiants,...

Nous nous sommes tus présumant au regard de nos expériences antérieures, que toute entreprise de conciliation ne mènerait qu'à l'exacerbation de comportements empreints de virulence.

Oralement comme par voie écrite, nous avons signifié au "Tandem" notre souhait que de bâtir communément le socle d'une vie de quartier équilibrée, considérant les besoins et intérêts de chaque parti, et déplorons que l'animosité avec laquelle ces requêtes furent accueillies imprégnèrent le quai Vauban et ses environs, d'un climat fort délétère."

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Droit de réponse – Le collectif C.H.U.T répond à un article sur le Tandem et dénonce “les nuisances sonores” du bistrot

DROIT DE RÉPONSE • À la suite de la publication le 7 octobre 2025 sur maCommune.info de l’article intitulé "Le Tandem change d’équipe à Besançon : une nouvelle ère pour le bistrot culturel et des adieux le 12 octobre", le Collectif des habitants ulcérés par le tintamarre (C.H.U.T) a souhaité exercer son droit de réponse. Regroupant des résidents du centre-ville de Besançon, le collectif entend rappeler ses préoccupations liées aux nuisances sonores et conteste la vision jugée "méliorative" de l’établissement présentée dans l’article. Dans un texte détaillé, C.H.U.T met en cause la direction du bar Le Tandem, évoquant des dépassements récurrents des seuils sonores réglementaires, des conflits avec des riverains, et un manque de respect du cadre patrimonial et légal.

Le Pays du Haut-Doubs adopte son Masterplan pour un tourisme durable à l’horizon 2040

Le territoire du Haut-Doubs vient d’adopter son Masterplan de la transition du tourisme et des loisirs 2024–2040, un schéma stratégique destiné à accompagner la mutation du secteur face aux enjeux climatiques, économiques et sociétaux. Signé officiellement le 14 octobre 2025, ce plan fixe les grandes orientations pour un tourisme plus durable et une meilleure valorisation des ressources locales.

Larnod : un cabaret transformiste pour sauver le chiffre d’affaires de la boulangerie

VIDÉO LONG FORMAT • À Larnod, le boulanger Romain et son mari Aurélien se griment en personnages hauts en couleur plusieurs soirées dans l’année pour accueillir les spectateurs dans leur Rominoushow. "Le premier jour" est une version plus aboutie du spectacle né et mis sur pied pour compenser la perte de chiffre d’affaires causé par les six semaines de fermeture de la côte de Larnod durant l'été 2025. Une trentaine de dates de leur cabaret transformiste sont proposées jusqu’à la fin juin 2026. Rencontre avec ce couple prêt à brûler les planches (mais pas le pain) !

Dermatose bovine : des milliers d’animaux sous haute surveillance dans le Doubs

Suite à un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) confirmé samedi dans le Jura, le préfet du Doubs a souhaité faire un point sur la situation dans le département ce 13 octobre 2025. Au total, 247 communes, sur les 563 du département, sont concernées. Des règles strictes de confinement sont en vigueur.

Le showroom d’Artémis ouvre ses portes à Besançon : grand destockage jusqu’à -50% du 23 au 25 octobre !

QUOI DE 9 ? • Le showroom Artémis, spécialiste de l’aménagement extérieur et du mobilier design, ouvre grand ses portes pendant trois jours exceptionnels du 23 au 25 octobre 2025, de 10h à 19h, placés sous le signe de l’inspiration, du conseil et des bonnes affaires…

Loiseau du Temps, un partenariat avec Vive la Bourgogne Franche Comté

PUBLI-INFOS • Trait d’union entre la Bourgogne et la Franche-Comté, "Loiseau du Temps" se situe au rez-de-chaussée d’un superbe édifice classé, à Besançon. Pour cette dernière partie de l’année y est célébrée une association pleine de sens avec  "Vive la Bourgogne Franche-Comté".

Sortie de crise de L’immobilier ? Des signes de reprise, mais qui restent contrastés !

PUBLI-INFO • Après deux années difficiles, le marché immobilier franc-comtois montre enfin quelques signes de reprise, portés par la détente des taux et le retour progressif des primo-accédants. Mais les freins persistent : coût du neuf, contraintes énergétiques et incertitudes économiques. Pour faire le point sur ces tendances et les perspectives du marché, Olivier Cassard, Responsable Marché de l’Habitat au Crédit Agricole Franche-Comté, livre son analyse.

En images – La Grande braderie d’automne de Besançon bat son plein !

DIAPORAMA • La Braderie d'automne organisée par l'Union des commerçants de Besançon a démarré dans les rues du centre-ville ce vendredi 10 octobre. Sous un soleil radieux, nombreuses et nombreux sont les visiteurs à venir faire de bonnes affaires depuis l'ouverture.

En difficulté financière, la boutique Goodiiz du centre-ville lance une cagnotte en ligne

Irving Sarrazin, gérant de la boutique Goodiiz, a lancé un appel à l’aide le 3 octobre dernier sur les réseaux sociaux pour tenter de sauver son commerce situé au 79 grande rue à Besançon. La raison ? 6.000€ de TVA réclamés "au pire moment" par l’Urssaf au gérant qui, face à un manque de trésorerie, ne voit d’autre solution que de demander de l’aide via une cagnotte en ligne

En Franche-Comté, les Casques Bleus accompagnent les chefs d’entreprise en détresse

L’association Casques Bleus 25 a tenu jeudi 9 octobre 2025 une conférence de presse à Besançon pour présenter son dispositif d’accompagnement des dirigeants d’entreprise en difficulté. Créée en janvier 2024, la structure départementale fait partie du réseau Casques Bleus France, né en 2018 dans le Nord Franche-Comté à la suite du suicide d’un chef d’entreprise.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 15.44
ciel dégagé
le 15/10 à 12h00
Vent
5.03 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
68 %