Fêtes étudiantes sans gestes barrière : le coup de gueule de la maire de Besançon

Publié le 19/09/2020 - 19:41
Mis à jour le 12/02/2021 - 17:40

Suite à des agissements ne respectant pas les gestes barrière lors de plusieurs rassemblements d’étudiant-es cette semaine au centre-ville de Besançon et dont la maire de Besançon a eu écho, Anne Vignot pousse un coup de gueule et parle de « sanctions qui vont tomber » ce samedi 19 septembre…

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En exemple, jeudi soir, place du 8 Septembre, des écocups ont été distribuées à de nombreux étudiants qui faisaient la fête, les gestes barrière n'étaient pas respectés et malgré la présence des forces de l'ordre pour tenter de faire respecter les mesures sanitaires dans la rue "rien n'y a fait", explique Anne Vignot.

"Ce que nous voulons éviter, c'est la crise majeure. Actuellement à l'hôpital, il y a quelques personnes en réanimation, mais ce qu'on veut c'est éviter qu'il y en ait plus ! On sait grâce aux tests que le phénomène de propagation du virus s'accélère. Si on ne ralentit pas ce phénomène-là, on va se retrouver de nouveau dans une crise majeure !", souligne-t-elle.

"Ce que je veux maintenir, c'est l'animation, la vitalité de la ville"

Risque de fermeture administrative de bars à Besançon : le BBRBU demande une table ronde "en urgence"

Suite à l’annonce du préfet du Doubs le 15 septembre sur des fermetures administratives de bars où les gestes barrière ne sont pas respectés, l’association des Bars Boîtes Restos de Besac Unis (BBRBU) demande l’organisation d’une table ronde en urgence en réunissant « au plus vite » les représentants de la Ville, de la Préfecture, de l’ARS et tous les gérants de débits de boisson qui le souhaitent.

À la demande de l'association bisontine Bars Boîtes et Restos de Besac Unis (BBRBU), une réunion avec la maire, le préfet et tous les gérants des établissements qui le souhaitent est en train de s'organiser selon Anne Vignot. "J'espère que ce ne sera pas trop tard. Les gérants des bars doivent parler entre eux et avec les étudiants pour se mettre d'accord sur une éthique ou une charte de comportement", propose-t-elle.

La maire de Besançon indique également : "Je l'ai déjà dit et je le redis aujourd'hui : ce que je veux maintenir, c'est l'animation, la vitalité, et je ne veux pas être le prophète qui annonce la catastrophe. Faisons en sorte que la catastrophe ne vienne pas !"

Elle réfléchit actuellement sur des mesures à prendre "en direction des jeunes, mais aussi de tout le monde le plus tôt possible". Par ailleurs, Anne Vignot souhaite rencontrer des enseignants de l'université pour qu'ils véhiculent "massivement" un message préventif quant aux soirées étudiantes à leurs élèves.

"Nous avons l'obligation de tenir compte de la crise sanitaire et de la vitalité de la ville. Si les choses ne fonctionnent pas, on va devoir prendre des décisions plus fortes. Regardez bien ce qu'il se passe, on est à votre écoute pour prendre des mesures, mais si vous n'écoutez pas, des sanctions tomberont", a déclaré Anne Vignot au micro de Damien Poirier.

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