Fin du masque en extérieur cet été ? Véran espère "tourner la page" Covid fin 2021

Publié le 19/05/2021 - 14:10
Mis à jour le 20/05/2021 - 10:26

On peut espérer « tourner la page du Covid » en « novembre ou décembre » prochains, si de nouveaux variants qui contournent la vaccination n’ont pas émergé d’ici là, a estimé jeudi le ministre de la Santé, Olivier Véran. L’exécutif « espère » la fin du masque en extérieur « à l’été »

©Alexane Alfaro ©
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"Je pense qu'en novembre ou décembre prochains, au coeur de l'automne ou à l'approche de l'hiver, s'il n'y a pas eu de nouveaux variants (...), parce que nous aurons suffisamment vacciné et que nous ne voyons pas émerger de vague épidémique, alors nous pourrons véritablement considérer que la pandémie est derrière nous", a déclaré M. Véran sur LCI.

"Si les choses se passent au mieux, alors là nous pourrons tourner la page du Covid", a-t-il ajouté. "Mais ça ne veut pas dire que jusqu'à novembre ou décembre, on va vivre dans la peur du virus".

La France a entamé mercredi la réouverture progressive de lieux fermés depuis des mois, en commençant par les terrasses de café, les musées ou les cinémas.

"Aujourd'hui est une étape clé pour tous les Français (...) mais la crise sanitaire, hélas, n'est pas totalement derrière nous", a commenté M. Véran.

"Je suis optimiste sur les conditions de réussite de ce déconfinement, je resterai prudent pour vous dire si c'est complètement derrière nous", a-t-il ajouté.

"On profite, on retrouve de la vie, progressivement, mais on garde dans un petit coin de sa tête que si on veut profiter dans la durée, on a les clés: la responsabilité de chacun et de tous", a-t-il dit.

Et le masque ? 

Le gouvernement "espère fortement" que les Français ne soient plus obligés de porter le masque en extérieur cet "été", a souligné mercredi son porte-parole Gabriel Attal, au moment où commerces et terrasses de cafés et restaurants rouvrent.

Alors qu'Emmanuel Macron et Jean Castex ont pris mercredi matin, sans masques, un café en terrasse près de l'Elysée devant les caméras de télévision, Gabriel Attal a estimé sur BFMTV et RMC que ne plus le porter en extérieur, "c'est évidemment le sens de l'histoire et de la vaccination de plus en plus de Français".

Passera-t-on donc en France un été sans masque ? "On l'espère, fortement", a-t-il répondu, en souhaitant que les indicateurs de l'épidémie de Covid-19 "continuent à s'améliorer" pour l'autoriser.

"Si ça continue à s'améliorer, probablement que, à l'été", ce sera possible. Dans ce cas, "évidemment qu'on considérera que c'est raisonnable et responsable de dire qu'on peut retirer son masque en extérieur. On le fera, car tout le monde en a marre du masque", a-t-il ajouté.

Sans attendre l'horizon estival, certaines villes ou préfectures ont annoncé ces derniers jours un allègement, voire une levée de l'obligation de porter le masque barrière, en Nouvelle-Aquitaine notamment.

A Arcachon, haut lieu du tourisme balnéaire, le masque n'est plus obligatoire sur l'espace public depuis mercredi, a annoncé le maire LR Yves Foulon, au vu d'"une nouvelle situation favorable". En Charente-Maritime où le taux d'incidence est l'un des plus bas de France (47 cas pour 100.000), le préfet prolonge jusqu'au 15 juin, le port du masque "dans les espaces publics" mais la liste des communes se réduit: seulement une dizaine de communes concernées, notamment sur l'Ile de Ré et La Rochelle, très touristiques.

Dans le Grand Est, le préfet de la Moselle lève à partir de mercredi l'obligation du port du masque dans les communes de moins de 2.500 habitants "au regard de l'amélioration notable des indicateurs sanitaires" dans le département.

D'autres préfectures, dont celles de l'Ardèche et de la Creuse, avaient annoncé elles aussi ces derniers jours que le port du masque pouvait être abandonné en extérieur dans les endroits les moins peuplés, avant de se raviser.

"Factuellement les préfets ont le droit, une fois qu'ils se sont concertés avec les ARS (Agences régionales de santé, ndlr) d'imposer le port du masque ou pas en extérieur mais le moment n'était pas venu d'envoyer ce signal aux Français", a commenté le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur LCI.

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