Laura, franc-comtoise juge de ligne aux Jeux olympiques de Paris

Publié le 10/08/2024 - 18:00
Mis à jour le 10/08/2024 - 16:23

Laura Triponney vient d’Audincourt, là où elle joue notamment au tennis depuis 2009. Mais à 22 ans, Laura est surtout juge de ligne et après avoir participé à plusieurs Roland Garros, elle vient de prendre part à ses premiers jeux olympiques du 26 juillet au 5 août 2024 à Paris. 

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Joueuse de tennis, Laura s’est lancée dans l’arbitrage en premier lieu pour "aider mon club afin d’arbitrer l’équipe homme qui évoluait en Nationale". Depuis, la jeune Audincourtoise a officié dans de prestigieuses compétitions : "J’ai participé aux Petits As à Tarbes (championnat du monde des 12/14 ans), l’Open de Moselle (ATP250), Rolex Paris Masters (Master 1000) et encore d’autres tournois…". Depuis 2021, elle officie également à Roland Garros et depuis la jeune fille a  encore un peu "gravi les échelons". 

Après avoir candidate aux JO, Laura apprend que la fédération française de tennis (FFT) et la fédération internationale de tennis (ITF) ont retenu sa candidature. La jeune fille se souvient, "j’ai été surprise mais surtout très heureuse ! C’est un peu le « Graal ». Être sélectionnée pour Roland-Garros depuis 2021 est déjà un bel accomplissement mais les JO ont quand même une saveur différente, les places sont chères et restreintes et je le savais. Je sais que c’est un événement unique qui plus est en France".

Arbitre lors du double Nadal-Alcaraz

Les fonctions d’arbitre ne sont pas faciles à endosser et le statut nécessite une grande capacité de concentration qui plus est lors d’un événement aussi exceptionnel que les jeux olympiques. Si les fonctions restent les mêmes que pour les autres tournois : "on est affecté par jour à une ligne sur le court et on doit juger si la balle est bonne ou faute". Laura reconnaît que d’autres critères entrent également en ligne de compte comme "la vision, la posture… nous savons que nous sommes beaucoup regardés, d’autant plus sur un événement aussi médiatisé que les JO".

Et visiblement Laura a parfaitement rempli son rôle puisque la jeune fille a pris part à des rencontres prestigieuses : "le premier match que j’ai arbitré aux JO était le double Nadal-Alcaraz sur le court Philippe Chatrier le premier jour, c’était une belle entrée en matière. C’était la première fois que j’étais sur un match de Nadal et il y avait beaucoup de monde pour ce match. Bien sûr, il y avait de la pression mais du bon stress. Et surtout, énormément de joie d’être ici".

Une finale dame en récompense

La jeune Audincourtoise a également participé à la finale dame, probablement son meilleur souvenir des JO. "Au départ nous sommes 83 juges de lignes français et une quarantaine d’étrangers. Au terme de ces jeux, seulement 44 feront une finale dame ou une finale homme. On sait tous que les places sont chères mais j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour la finale dame" se remémore Laura. "J’ai donc également assisté à la cérémonie de remise des médailles" se réjouit Laura. 

Consciente de sa chance, Laura Triponney a savouré chaque moment de son aventure, "je ne retiens que des bonnes choses de ces JO de tennis, je sais que c’est un événement unique que je vivrais probablement qu’une seule fois". Elle en a même profité pour assister à d’autres compétitions comme l’équipe de rugby à 7 d’Antoine Dupont ou encore une épreuve de beach-volley au champ de Mars juste en face de la tour Eiffel.

"Quelle ambiance incroyable !"

Une aventure sublimée par l’ambiance régnante dans la capitale française durant ces jeux olympiques : "il y avait une ambiance festive et cela se ressentait. Les gens venaient supporter un pays plutôt que leur idole du tennis. Certains, peut-être, ne connaissaient rien au tennis mais était là pour l’événement, pour dire, "je suis allé voir du tennis aux Jeux Olympiques !" On pouvait également avoir une ambiance de dingue sur un double avec 4 étrangers en fin de journée sur un petit court". Et lorsque venait le tour des Français d’entrer en jeu, l’ambiance montait encore d’un cran : "Je me souviendrais de chaque match avec des joueurs français, quelle ambiance incroyable… Il y avait des olas et on entendait la Marseillaise dans tout le stade !"

Une expérience incroyable donc pour cette jeune franc-comtoise qui se demande désormais ce qu’il pourrait encore lui arriver de mieux : "les JO, je vois ça comme le sommet de la pyramide. Pour moi, il n’y a rien au-dessus c’est le summum". Et pourquoi ne pas viser Los-Angeles 2028 et donc une deuxième participation aux JO avant ses 30 ans ? Rendez-vous dans 4 ans ?!

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