La première phase du projet est dédiée au transport de produits sanguins labiles (PSL). Après 5 mois de chantiers, le réseau entrera en fonction début décembre. Il s’agit d’un « réseau de transport pneumatique bidirectionnel de deux lignes sur 2 Kilomètres de tubes d‘un diamètre 160mm distribuera les poches de sang depuis l’EFS vers les services. Deux postes de départ et 5 postes d’arrivée sécurisés achemineront dans les unités de soins les poches de sang » explique la société Swisslog en charge du développement du réseau de transport pneumatique et qui a déjà implanté ce dispositif dans les hôpitaux de Dijon, Lyon et Valenciennes. « En continu 24h/24, le réseau permet d’envoyer dans des conditions optimales de rapidité et de traçabilité l’acheminement des poches de sang de l’EFS aux services de types urgences, blocs... »
Une galerie entre l'EFS et Minjoz
"Si le dispositif existe déjà, il va se moderniser avec des normes plus strictes. Pour la mise en place du nouveau réseau notamment en direction du nouveau bâtiment de Minjoz, une galerie a été construite dans laquelle les techniciens peuvent se tenir debout" explique Samuel Rouget, directeur adjoint des infrastructures.
130 stations et 12 km de tubes déployés jusqu’en 2015
La deuxième phase d’installation du système de transport pneumatique sera ensuite déployée par étapes jusqu’en 2014. Il s’agira cette fois d’un réseau pneumatique unidirectionnel utilisant des pochettes à usage unique (diamètre 110mm) pour l’acheminement des prélèvements depuis chaque service de l’hôpital existant vers le centre de tri des nouveaux laboratoires.
Ce deuxième réseau dédié aux prélèvements se simplifier dès la mise en service du nouveau centre de cancérologie et des nouveaux laboratoires qui seront concentré en un seul et unique endroit. "Aujourd'hui, nous avons un réseau un peu en mode "carte de métro" avec différentes arrivées. A terme, avec le nouveau réseau, nous aurons une destination finale qui simplifiera le traitement" Au quotidien, ce nouveau système devrait permettre aux équipes médicales de gagner du temps. « Un atout en termes de gestion du temps, de sécurité et de suivi des patients » explique ladirection des infrastructures du CHRU de Besançon. Ce deuxième réseau comptera12 kilomètres de tubes sur 15 lignes pour 130 stations implantées au sein des unités de soins.