Le conseiller municipal et président du groupe Besançon Maintenant a rappelé son engagement de longue date dans la vie locale, évoquant son implantation personnelle et politique dans la ville depuis près de 30 ans. "Besançon et moi c’est une relation de bientôt 30 années... C’est ma ville depuis 1996... et je l’aime... Maintenant, c’est à mon tour de tout lui donner", a-t-il insisté.
Il a également rappelé le résultat des dernières municipales : "J’ai déjà engagé ce travail sans relâche avec la légitimité de notre élection de 2020 où seulement 567 voix nous ont manqué pour gagner."
Un appel à une "grande union”
Ludovic Fagaut a placé sa candidature sous le signe du rassemblement politique : "C’est pourquoi nous nous devons d’être unis, rassemblés du centre gauche, au centre et à la droite républicaine pour faire triompher Besançon."
Rejetant "les divisions claniques" et "les dogmes sectaires", il affirme vouloir dépasser les étiquettes partisanes : "Je ne serai pas le candidat d’un parti... Je l’ai toujours refusé… Je serai le candidat des Bisontines et des Bisontins quels que soient leurs parcours, leurs origines et chacun trouvera la place qui est la sienne."
Une vision de la ville tournée vers l’histoire et l’avenir
Dans un long développement historique, le candidat a inscrit sa démarche dans la continuité du patrimoine bisontin, de l’époque gallo-romaine à l’horlogerie, en passant par Vauban, Victor Hugo ou Stendhal. "Besançon n’a jamais été l’œuvre d’un seul homme ni d’un seul instant... Besançon est le résultat de générations qui ont uni leurs efforts avec patience, réflexion et courage."
À travers cette référence au passé, il dessine son projet : "Le temps est venu d’aller de l’avant avec une équipe experte, moderne qui fasse de Besançon une ville paisible et de Besançon la ville des possibles."
Une "radicalisation des paroles, de la pensée et des actions" de la municipalité actuelle
Sans nommer directement Anne Vignot, maire écologiste élue en 2020, Ludovic Fagaut a dénoncé "les conséquences de 5 années et demi de désastre idéologique programmé". Il a également critiqué une "radicalisation des paroles, de la pensée et des actions" attribuée à l’influence de La France insoumise.
Plus largement, il a pointé "une délinquance décomplexée qui abime notre ville et tue nos enfants", ainsi que "des commerces qui ferment faute d’engagement opérationnel" et "des habitants qui attendent depuis des mois des réponses concrètes à leurs problèmes du quotidien”.
Par ailleurs, s’il n’a pas encore détaillé de mesures alternatives en matière d'écologie, Ludovic Fagaut a affirmé vouloir "retrouver un équilibre entre la nécessaire protection de l’environnement et le développement économique, touristique et culturel de la ville".
”Je veux être le maire de l’ordre" et un projet à détailler dans les prochains mois
Le candidat a promis de présenter ses propositions dans la suite de la campagne : "Nous apporterons dans les mois à venir les intentions que nous souhaitons porter afin de retrouver un avenir positif pour notre ville. Le courage, la détermination, l’humanité et le respect de notre ville seront nos principes.”
Dans son discours, Ludovic Fagaut a notamment, à travers l’anaphore ”Je veux être le maire de…” assurer : ”Je veux être le maire de l’ordre, celui qui dira aux délinquants « votre place n’est pas dans nos rues »”.
En conclusion, le candidat a résumé son engagement en un slogan, son slogan de campagne : ”Pour Besançon ville paisible, pour Besançon ville des possibles”.