"Toujours plus de sollicitations des policiers municipaux par l'Etat, de nouvelle prérogatives sans cesse mais jamais de reconnaissance, et pire : aucun moyen de travailler en sécurité !" déplore le secrétariat fédéral de la police municipale de Besançon dans un communiqué. Il est également expliqué que "Trop de collègues patrouillent encore sans gilet pare-balles et sans arme de poing : comment dire aux Français que les policiers municipaux sont la troisième force de sécurité alors que dans ces conditions, ils ne peuvent déjà pas assurer la leur !"
Selon le secrétariat fédéral, les policiers municipaux travaillent "malgré des promesses sans même pouvoir contrôler l'identité d'une individu alors que nous sommes en état d'urgence ou plus ridicule encore, sans pouvoir simplement interroger les fichiers des immatriculations ou des véhicules volés ou bien encore des personnes recherchées !"
Les agents en grève demandent :
- "la généralisation de l'arme de poing et des moyens de protections,
- la revalorisation ISF et intégration dans le calcul pour la retraite,
- des mesures "Etat d'urgence" : armement
- la création d'une catégorie A équivalente au reste de la FPT,
- un armement en 9mm semi-automatique,
- une création de cadre d'emploi ASVP/CSU,
- un accès aux fichiers indispensables pour travailler,
- une revalorisation salariale,
- la généralisation des communications PN-GD/PM,
- le bénéfice de la catégorie active pour tous A/B/C."