Masques de la Région "réquisitionnés" : les explications de Castaner

Publié le 10/04/2020 - 12:24
Mis à jour le 10/04/2020 - 12:24

Dimanche 5 avril dernier, 2 millions de masques commandés par la Bourgogne Franche-Comté étaient « donnés en priorité » à la région Grand-Est. Le Ministre de l’Intérieur a fourni, au Sénat, les explications à cette apparente réquisition… 

C. Castaner au Sénat, ce mercredi 8 avril 2020 ©Twitter Sénat ©
C. Castaner au Sénat, ce mercredi 8 avril 2020 ©Twitter Sénat ©

On fulminait, côtés élus de Bourgogne Franche-Comté.

Dans un contexte sanitaire très difficile, la Région avait commandé, pour début avril, 1,3 millions de masques. Masques qui n'étaient jamais parvenu chez nous : ils avaient été réquisitionnés dès leur arrivée à l'aéroport Bâle-Mulhouse par l'ARS et la région Grand Est.

Et dimanche 5 avril dernier, rebelote. Une nouvelle cargaison de deux millions de masques à destination de la BFC avait de nouveau été saisie, par l'Etat, pour être délivrée dans le Grand Est, région très touchée par l'épidémie.

Mais la pilule passait mal du côté de Dijon et Besançon : partout, on fusillait cette répartition ; Marie-Guite Dufay, la présidente de Région, qui avait refusé de s'en offusquer la première fois, avait même demandé une "répartition plus solidaire" à l'Etat.

Castaner au créneau

Face à l'ampleur de la polémique, le Ministre de l'Intérieur est intervenu, ce mercredi 8 avril 2020 au Sénat, pour expliquer la situation, suite à une question posée par un sénateur de Saône-et-Loire.

"Il n'y a pas eu de réquisition, ni par l'armée ni par qui que ce soit. Un importateur devait livrer 4 millions de masques à l'ARS du Grand Est. Mais cet importateur avait aussi pris des commandes de la Bourgogne Franche-Comté. (...) Au moment de la livraison, il n'y avait que 3,4 millions de masques, qui ont été donnés en priorité au personnel soignant du Grand Est" a détaillé Christophe Castaner.

"Il n'est pas question qu'il y ait une guerre de masques  entre les collectivités et l'Etat, nous devons travailler main dans la main" a-t-il conclu.

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