Suite à la médiatisation de chefs d'entreprises, dont des boulangers, rencontrant des difficultés pour garder leurs apprentis étrangers menacés d'expulsion à 18 ans malgré des formations qualifiantes sur le sol français en tant que mineurs isolés, plusieurs questions se posent au sujet des procédures administratives : doivent-elle évoluer ? Sont-elles respectées ?
A ce propos, Elisabeth Borne a souligné qu'il était important que "les procédures doivent être bien appliquées." Selon la ministre, "lorsque le jeune arrive, c'est à ce moment là qu'il faut vérifier qu'il est mineur et c'est quand il est mineur qu'il est pris en charge par l'aide à l'enfance, et ce n'est pas a posteriori qu'on se demande s'il était bien mineur quand il est arrivé". La ministre a ajouté qu"'un jeune qui est arrivé mineur, qui a été pris en charge par l'aide à l'enfance et qui a suivi une formation, quand il a 18 ans, il peut avoir un titre de séjour. Quand on fait les choses dans le bon ordre, ça se passe bien quand il a 18 ans."
Le boulanger en grève de la faim contre l'expulsion de son apprenti conduit aux urgences
Notre journaliste avait rencontré Stéphane Ravacley, boulanger de Besançon, ce lundi vers 17h00. Ce dernier qui se trouvait en forme hier, a fait un malaise ce mardi 12 janvier 2021 vers 8h30. Il a été conduit aux urgences après plus d’une semaine grève de la faim.