Pancartes anti-migrants à Besançon : le collectif Némésis soutenu par le Rassemblement national et Reconquête

Publié le 10/04/2024 - 09:20
Mis à jour le 11/04/2024 - 14:36

Une militante d'un collectif "féministe identitaire" soupçonnée d'avoir brandi des pancartes anti-migrants dimanche 7 avril 2024 pendant le carnaval de Besançon a été placée en garde à vue mardi 9 avril pendant plusieurs heures, selon le procureur.

Jordan Bardella © Rassemblement national
Jordan Bardella © Rassemblement national

La garde à vue de cette femme de 19 ans "a été levée mardi vers 16H20 afin de poursuivre l'enquête en préliminaire", a précisé à l'AFP le parquet de Besançon. L'étudiante en filière Administration économique et sociale s'était présentée mardi matin sur convocation au commissariat de Besançon où elle avait été placée en garde à vue. Une autre jeune femme "sera entendue ultérieurement" dans le cadre de la même enquête, a ajouté le parquet.

En parallèle, de nombreuses réaction d'associations et de partis politiques ont été publiées sur la toile et sur maCommune.info soutenant le dépôt de plainte de la maire de Besançon Anne Vignot. D'un autre côté, les chefs de file pour les élections européennes du Rassemblement national et de Reconquête affirment leur soutien à la militante du collectif Némésis.

Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement national aux élections européennes du 9 juin, a regretté sur son compte X "qu'une  pancarte appelant à expulser les violeurs étrangers (...) suffise à finir en garde à vue".

La cheffe de file Reconquête aux européennes, Marion Maréchal, a également apporté son soutien à la militante en garde à vue.

(avec AFP)

2 Commentaires

En Russie, il suffit de réclamer la liberté pour en être privé. Pas la même chose que des pancartes xénophobes qui tombent éventuellement sous la coup de la Loi (et nous parlons ici de la Loi française, pas russe). Merci donc de nous épargner vos comparaisons douteuses et de remettre les pieds sur terre : à quoi ressemblerait le carnaval si tout les zozos, fachos et autres défilaient en rang d'oignon avec leurs pancartes ? Ce genre de chose s'appelle une manifestation politique et n'a rien à voir avec un défilé de carnaval destiné aux familles et aux enfants, et toute attitude qui cherche à en détourner scandaleusement l'objet est tout simplement inacceptable - et la garde à vue, compte tenu du caractère xénophobe des pancartes, parfaitement justifié au regard du trouble à l'ordre public.
Publié le 12 avril à 16h14 par Jean Deter • Membre
Quand une chose analogue se passe en Russie (garde à vue pour des pancartes), on parle d'atteintes aux libertés...
Publié le 11 avril à 05h28 par VINCENT NETTER • Membre

2 commentaires

  • in2thewild@tutanota.com dit :

    En Russie, il suffit de réclamer la liberté pour en être privé. Pas la même chose que des pancartes xénophobes qui tombent éventuellement sous la coup de la Loi (et nous parlons ici de la Loi française, pas russe). Merci donc de nous épargner vos comparaisons douteuses et de remettre les pieds sur terre : à quoi ressemblerait le carnaval si tout les zozos, fachos et autres défilaient en rang d’oignon avec leurs pancartes ? Ce genre de chose s’appelle une manifestation politique et n’a rien à voir avec un défilé de carnaval destiné aux familles et aux enfants, et toute attitude qui cherche à en détourner scandaleusement l’objet est tout simplement inacceptable – et la garde à vue, compte tenu du caractère xénophobe des pancartes, parfaitement justifié au regard du trouble à l’ordre public.

  • vnpntsm1@gmail.com dit :

    Quand une chose analogue se passe en Russie (garde à vue pour des pancartes), on parle d’atteintes aux libertés…

Laisser un commentaire

Pancartes anti-migrants

La maire de Besançon harcelée en ligne après sa plainte contre les pancartes anti-migrants

La maire de Besançon Anne Vignot a annoncé vendredi 12 avril 2024 porter plainte après avoir été la cible d'un cyber-harcèlement "d'une extrême violence" faisant suite à une première plainte de l'élue contre des pancartes anti-migrants brandies dimanche lors du carnaval de sa ville.
 

Pancartes brandis par les élus RN en conseil régional : les réactions s’enchaînent…

+ Plainte du MRAP • Suite aux pancartes "Violeurs étrangers dehors" brandis par les élus du Rassemblent nationale en soutien au collectif Némésis durant le conseil régional du 11 avril 2024, les réactions s’enchainent… Pour rappel, Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région, a indiqué son intention de porter plainte.

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Bourgogne-Franche-Comté : Marie-Guite Dufay veut porter plainte contre des élus RN après des pancartes anti-immigrés en plein conseil

Marie-Guite Dufay, la présidente socialiste du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a annoncé jeudi 11 avril 2024 son intention de porter plainte pour "incitation à la haine" contre des élus du Rassemblement national qui ont brandi des pancartes anti-immigration en séance plénière.

”Violeurs étrangers dehors” : les élus du RN brandissent des pancartes en conseil régional de Bourgogne Franche-Comté

En soutien au collectif Némésis dont l’une des militantes avait brandi une pancarte ”Violeurs étrangers dehors” lors du Carnaval de Besançon le 7 avril, chacun des élus du Rassemblement national ont, à leur tour, affiché cette même pancarte lors de l’assemblée plénière au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté ce jeudi 11 avril.

Pancartes et affiche anti-migrants : ”Le moment est grave pour toutes les femmes françaises” selon le collectif Némésis

Suite au dépôt de plainte et pendant a garde à vue de l’une de ses militantes ayant brandi une pancarte ”Violeurs étrangers dehors" et installé une affiche sur une façade, le collectif Némésis a publié un communiqué le 9 avril 2024 dans lequel il parle de ”véritable persécution”.

Politique

Volte-face : les bars de Besançon pourront finalement diffuser les Jeux olympiques de Paris !

EXCLUSIVITÉ • Suite aux polémiques autour de la diffusion des JO sur les terrasses bisontines, nous avons contacté la Ville de Besançon. Abdel Ghezali, premier adjoint en charge des Sports, a affirmé que la mesure interdisant l’installation d’écrans en extérieur serait suspendue dès vendredi 26 juillet 2024, et cela, jusqu’à la fin des épreuves sportives. Cela inclut également les Jeux paralympiques.

Laurent Croizier s’insurge contre l’arrêté interdisant la diffusion des JO sur les terrasses bisontines…

Dans une lettre adressée en date du 24 juillet 2024 à Anne Vignot, la maire de Besançon, le député du Doubs demande à ce que les restaurateurs et cafetiers bisontins puissent installer des écrans sur leur terrasse ou à l’intérieur de leur établissement qui seraient visibles depuis la voie publique…

Macron : pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, appel aux partis à “faire des compromis”

Emmanuel Macron a affirmé mardi 23 juillet 2024 qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", au nom de la "trêve" qu'il a invoquée, faisant valoir que l'inverse "créerait un désordre" pendant l'événement sportif planétaire organisé à Paris.

L’ancien préfet de Haute-Saône Michel Vilbois limogé pour management “brutal”

Préfet du Tarn depuis seulement 9 mois, Michel Vilbois, ancien préfet de Haute-Saône, sera démis de ses fonctions à compter du lundi 22 juillet. Connu pour sa fermeté face aux manifestations contre l’autoroute A 69 et visé, selon des sources concordantes, par des accusations de management "brutal". Son limogeage intervient environ un mois après un audit mené auprès de ses services par l’Inspection générale de l’administration (IGA), dont les résultats ne sont pas encore connus.

Candidat RN sous curatelle dans le Jura : un recours pour annuler le scrutin législatif

La candidate Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura a déposé un recours mercredi 17 juillet 2024 devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin législatif qui avait vu la qualification au second tour d'un candidat Rassemblement national sous curatelle, donc théoriquement inéligible.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 27.62
couvert
le 27/07 à 12h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
59 %