D'une part, "on estime que dans le contexte actuel, les policiers municipaux doivent porter une arme", nous précise un policier municipal, "la proposition qui a été faite par le gouvernement de récupérer les anciennes armes de la police nationale n'a pas été souscrite par le maire de Besançon".
D'autre part, les policiers municipaux en grève observent qu'à Besançon, "le système de primes est le plus bas de France" et dénoncent "des sous-effectifs chroniques : il y a eu un engagement d'effectuer 20 recrutements. Actuellement nous sommes à moins 4 de l'effectif théorique, il y plus de départs que d'arrivées", nous informe-t-on.
Le secrétaire général de la préfecture a reçu deux policiers cet après-midi.