Procès Daval : non, les restaurateurs ne seront pas autorisés à rouvrir pour l'occasion...

Publié le 12/11/2020 - 14:46
Mis à jour le 12/11/2020 - 14:49

Du 16 au 20 novembre prochain se tiendra au Tribunal judiciaire de Vesoul, le procès de Jonathann Daval, accusé du meurtre de son épouse Alexia en 2017. La Préfecture de la Haute-Saône précise ce jeudi que les restaurants de Vesoul ne seront pas autorisés à ouvrir.

Ce procès, d’une ampleur inédite pour la ville de Vesoul a obtenu le label « Grand procès »par le ministère de la Justice, pour permettre d’assurer sa préparation dans les meilleures conditions au vu notamment de la forte présence médiatique attendue, une quarantaine de médias étant accrédités.

"Au regard de la situation sanitaire actuelle et du confinement en cours depuis le 30 octobre dernier, une attention particulière a été portée au protocole sanitaire et au respect des gestes barrières. Dans ce contexte, la problématique de la restauration des journalistes a été étudiée. Si plusieurs options ont été envisagées, notamment l’ouverture exceptionnelle de quelques restaurants implantés dans le périmètre de sécurité, aucune n’a été retenue", précise la préfecture qui poursuit : "En effet, les indicateurs de contrôle de l’épidémie toujours à la hausse en Haute-Saône, avec un taux d’incidence qui s’élève désormais à 486 nouveaux cas pour 100 000 habitants, ne permettent d’envisager aucune dérogation à la réglementation en vigueur".

Toute facilité sera donnée aux journalistes pour leur permettre d’identifier les restaurants pratiquant la vente à emporter, mais les repas devront être pris individuellement, sans générer de rassemblement tel qu’ils sont interdits par le décret du 29 octobre 2020.

Rappel de l'affaire

Le corps d'Alexia, une employée de banque de 29 ans, avait été retrouvé dissimulé sous des branchages et partiellement brûlé, le 30 octobre 2017 en Haute-Saône. Jonathann Daval avait joué pendant trois mois l'époux éploré avant de reconnaître l'avoir frappée et étranglée dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017 à leur domicile de Gray-la-Ville (Haute-Saône), lors d'une violente querelle conjugale.

A l'issue d'une reconstitution du meurtre effectuée en juin, il avait admis avoir procédé à la crémation partielle du corps d'Alexia dans un bois voisin.

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