Un foyer de fièvre catarrhale ovine et bovine confirmé en Bourgogne

Publié le 05/09/2024 - 10:15
Mis à jour le 06/09/2024 - 15:07

Mercredi 4 septembre 2024, nous vous informions que 18 suspicions cliniques avaient été déclarées en Haute-Sâone concernant la fièvre catarrhale ovine (FCO) qui touche également les bovins. Nous apprenons désormais qu’un foyer a été confirmé en Bourgogne.

 © Hélène Loget
© Hélène Loget

"Cette maladie strictement animale n'affecte pas l'Homme et n'a aucune incidence sur la qualité sanitaire des denrées (viande, lait, etc.)", peut-on lire sur le site du ministère de l'Agriculture.

Un foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 (BTV 3) a été confirmé dans un élevage bovin du sud du département de Saône-et-Loire. Il s’agit du premier foyer identifié dans le département, qui touche un bovin né sur l’exploitation (de type allaitant traditionnel) avec des signes cliniques évocateurs.

"Aucun élément ne permet d’identifier avec certitude l'origine de cette contamination", précise la Préfecture de Saône-et-Loire.

La fièvre catarrhale ovine est une maladie virale transmise par l’intermédiaire d’un moucheron piqueur du genre Culicoïdes et qui affecte les ruminants, principalement les ovins et les bovins, mais ne touche pas l’homme et n’a aucun impact sur la qualité des denrées. Les symptômes les plus fréquents pour les animaux qui développent une forme clinique sont : la fièvre, des lésions buccales, l’œdème de la face, des difficultés respiratoires et un amaigrissement.

Face à cette situation sanitaire évolutive depuis le 1er foyer déclaré en France le 5 août 2024, chaque éleveur qui décèle des signes évocateurs de cette maladie sur ses animaux est invité à contacter son vétérinaire sanitaire. L’État prend alors en charge le coût de la visite vétérinaire, les frais de déplacement du praticien, ainsi que les frais de prélèvement des échantillons sanguins et d’analyse.

Mesures mises en place :

Le 2 août 2024, face aux foyers de maladie déclarés en Belgique à proximité de la frontière, une zone réglementée dite "régulée" a été instaurée afin de freiner la propagation de la maladie en France en restreignant les mouvements des animaux. Maintenue depuis cette date, elle couvre un périmètre de 150 km autour des foyers déclarés et est mise à jour chaque fin de semaine en fonction de la progression de l’épizootie. Elle est consultable sur le site internet du ministère de l’Agriculture. Le foyer de Saône-et-Loire a entraîné l'élargissement de la zone régulée.

(Communiqué)

2 Commentaires

Si vous lisez l'article, vous saurez que cette maladie touche également les bovins. Merci, on n'est pas bêtes à ce point !
Publié le 6 septembre 2024 à 15h07 par Alexane
Donc fièvre ovine et on met des vaches en illustration ? (Je vous aide, les ovins c'est les moutons...)
Publié le 5 septembre 2024 à 12h23 par Sebastien Bouveresse • Membre

2 commentaires

Laisser un commentaire

Nature

Action de sensibilisation en faveur de la condition animale samedi à Besançon

À l’approche des élections municipales, l’association Projet animaux zoopolis (PAZ) organise samedi 25 octobre 2025 devant l’hôtel de ville de Besançon une action de sensibilisation pour inciter les candidats à la municipalité bisontine à s’engager en faveur de la condition animale. 

Dermatose nodulaire bovine : une réunion publique d’information à Arc-et-Senans ce lundi

Suite à la détection de plusieurs foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le Jura, le département du Doubs est entré dans la zone réglementée. Le préfet du Doubs Rémi Bastille organise ce lundi 20 octobre 2025 à Arc-et-Senans une réunion publique afin de faire un point sur la situation sanitaire et les mesures administratives à respecter.

Dermatose bovine : des milliers d’animaux sous haute surveillance dans le Doubs

Suite à un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) confirmé samedi dans le Jura, le préfet du Doubs a souhaité faire un point sur la situation dans le département ce 13 octobre 2025. Au total, 247 communes, sur les 563 du département, sont concernées. Des règles strictes de confinement sont en vigueur.

Parrainer une ruche pour sauver l’apiculture…

Un Toit Pour Les Abeilles est une entreprise à mission qui réinvente le soutien à l’apiculture française. Créée en 2010, l’entreprise a aujourd’hui en 2025, aidé plus de 150 apiculteurs en France et parrainé presque 1 milliard d’abeilles. Elle aide les apiculteurs à lutter face à la concurrence déloyale et à la pression budgétaire.

Enquête participative en Bourgogne : les routes, un danger pour le hérisson d’Europe, une espèce menacée

Le Hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus), espèce protégée et familière des jardins, voit sa survie compromise par la circulation routière. Comme le rappelle la SHNA-OFAB (Société d’Histoire Naturelle d’Autun – Observatoire de la Faune de Bourgogne), ”l’écrasement routier constitue aujourd’hui l’une des principales causes visibles du déclin de cette espèce protégée."

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13
légère pluie
le 22/10 à 03h00
Vent
5.57 m/s
Pression
1002 hPa
Humidité
94 %