Pour rappel, le chef de l’Etat a fortement incité les Français à se faire vacciner ce 12 juillet lors de son allocution télévisée. Dès le 21 juillet, le pass sanitaire est étendu dans les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes (concert, salles de sport, cinéma, musée, parcs de loisirs et parcs d’attraction, etc.). Les personnes de plus de 12 ans devront présenter un pass sanitaire (test négatif de moins de 48 heures ou certificat de vaccination complète). À partir de début août, le pass sanitaire sera obligatoire pour accéder aux cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, mais aussi les trains et les avions. |
Deux schémas de prévision sanitaire ont été donnés ce mardi par l’Agence Régionale de la Santé de Bourgogne-Franche-Comté. Attention toutefois, ces données sont variables selon la couverture vaccinale, prévient Pierre Pribile.
Deux scénarios possibles et diamétralement opposés…
Selon l’ARS, deux scénarios se dessinent pour les mois à venir. Tous deux dépendent d’une chose : la vaccination.
"Ce travail de modélisation est basé sur des hypothèses et scénarios. Il propose une possibilité, mais il reste de grandes incertitudes, car nous avons un variant extrêmement contaminant. Nous avons également un frein qui est la vaccination", souligne Cédric Duboudin.
Pour le directeur de l’innovation et de la stratégie, le "dosage" de ce paramètre peut donner des résultats très différents.
Graphiques proposant les deux scénarios :
Ci-dessous deux courbes (en violet celle où la vaccination sera faible et en vert celle où la vaccination serait forte) :


Quel bilan faut-il tirer de cette étude ?
Une première conclusion peut être tirée selon le directeur général de l’ARS : "Si l’on garde la même tendance en terme de vaccination que ce que nous avions avant hier soir (NDLR : les prises de rendez-vous ont explosé sur Doctolib suites aux annonces présidentielles), nous allons être confrontés à la même vague que celle que nous avons connue".
A contrario, une deuxième conclusion peut être retenue si la vaccination est forte : "Si on arrive à un taux de vaccination à près de 90 %, alors à ce moment-là, on peut écraser cette 4e vague", affirme Pierre Pribile.

À noter un pic à plus de 36.000 rendez-vous pour une première injection a été observé dans la région sur la plateforme Doctolib ce 12 juillet. "C’est un pic inédit depuis le début de campagne, le record précédent s’établissant à un peu moins de 24.000 début mai", conclut l’ARS.