"On voulait faire une action pacifique et dans le respect des consignes sanitaires et qui pousse les gens à s'interroger", a expliqué vendredi 6 novembre 2020 Karine Zerbola, représentante des bistrots et cafetiers d'Annecy au Groupement national des indépendants (GNI).
Cette initiative, engagée avec l'association "Les vitrines d'Annecy", qui regroupe les commerces de proximité "non essentiels", a été très suivie depuis son lancement jeudi, a assuré la responsable syndicale.
"On est pour le confinement mais un efficace et qui permet de lutter contre le Covid. On veut bien souffrir économiquement pour l'intérêt général mais pas mourir à cause de demi-mesures."
L'objectif était d'interpeler les habitants : "demain, si on continue à avoir des mesures inégales dans les secteurs économiques, nos centre-ville mourront, il n'y aura plus de commerces de proximité".
"M. Macron avait dit que les leçons de la mondialisation seraient tirées et que le commerce de proximité serait privilégié mais au 2e confinement, c'est l'inverse !", a regretté Mme Zerbola, tout en dénonçant les difficultés d'accéder aux aides gouvernementales annoncées.
(AFP)