Affaire Narumi : Nicolas Zepeda sous contrôle judiciaire jusqu'à son extradition

Publié le 10/06/2020 - 15:31
Mis à jour le 10/06/2020 - 15:31

Le jeune Chilien de 29 ans soupçonné d’avoir tué son ex-petite amie japonaise sur le campus de la Bouloie à  Besançon en décembre 2016, restera sous contrôle judiciaire dans l’attente de son extradition vers la France, a confirmé en appel la cour suprême du Chili.

© Twitter Poder Judicial Chile @PJudicialChile
 ©
© Twitter Poder Judicial Chile @PJudicialChile ©

"La Cour suprême maintient les mesures préventives de contrôle judiciaire et d'interdiction de sortie du territoire pour Nicolas Zepeda dans l'attente de son extradition vers la France", a fait savoir mardi 9 juin 2020  sur son compte Twitter la plus haute instance judiciaire du pays.

Le parquet avait déposé un recours après la décision de la Cour suprême, le 27 mai, de ne pas placer le suspect de 29 ans en détention provisoire, mais de maintenir telles quelles les mesures préventives auxquelles il était soumis.

Le 18 mai la Cour suprême du Chili a définitivement autorisé l'extradition de Nicolas Zepeda vers la France. Depuis cette décision, les autorités françaises ont normalement 60 jours pour aller chercher Nicolas Zepeda au Chili.

Extradition et pandémie

Mais face aux restrictions de circulation imposées par la pandémie (suspension des vols internationaux, fermeture des frontières) aucune date précise n'a pu être avancée. "Les dispositions se poursuivent pour que les autorités françaises viennent le chercher et le transfèrent en France où il doit enfin être jugé", a déclaré dans un communiqué Antonio Segovia, directeur de la coopération internationale et des extraditions du parquet chilien, et représentant de l'État français dans la procédure.

Rappel des faits

Nicolas Zepeda est soupçonné de l'assassinat de son ex-petite amie Narumi Kurosaki, étudiante japonaise de 21 ans qui vivait sur le campus universitaire de la Bouloie à Besançon.

Elle a été vue pour la dernière fois le 4 décembre 2016 sur le campus et son corps n'a jamais été retrouvé. Selon l'enquête, peu avant la disparition de Narumi, les deux jeunes gens avaient pris leurs distances et l'étudiante japonaise avait débuté une nouvelle relation, suscitant la jalousie du Chilien.

Ce dernier avait quitté le Chili début décembre 2016 pour voir la jeune femme à Besançon.

Le soir du 4 décembre, veille de sa disparition, ils avaient regagné ensemble le logement de Narumi et, dans la nuit, plusieurs étudiants avaient entendu "des hurlements de terreur, des cris". Nicolas Zepeda, fils d'une riche famille chilienne, avait rencontré l'étudiante au Japon en 2014. Il en était tombé éperdument amoureux et l'avait présentée à sa famille au Chili.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

narumi

Procès Zepeda : la défense demande le renvoi du procès

La défense de Nicolas Zepeda a demandé ce lundi 18 décembre 2023 le renvoi du procès alors que le Chilien devait s'exprimer pour la première fois sur l'assassinat de Narumi Kurosaki dont il répond en appel devant la cour d'assises de la Haute-Saône, en raison de nouveaux éléments ne figurant pas  selon les avocats dans la procédure.

Zepeda, manipulateur “à la limite de la mythomanie”, selon un expert

Le Chilien Nicolas Zepeda, rejugé en appel pour l'assassinat de son ancienne petite amie japonaise Narumi Kurosaki, présente un profil "manipulateur", "à la limite de la mythomanie", selon les conclusions d'un expert présentées jeudi devant les assises de la Haute-Saône, objets d'une passe d'armes entre lui et la défense.

Procès Zepeda : des traductions compromettantes au coeur des débats

"Souvenirs différents" ou "explications biscornues" ? : Nicolas Zepeda et une témoin se sont opposés lundi 11 décembre 2023 devant les assises de la Haute-Saône autour de traductions de messages en japonais potentiellement compromettantes pour le jeune Chilien, rejugé en appel pour l'assassinat de Narumi Kurosaki.

Affaire Narumi : Nicolas Zepeda reconnaît finalement sa présence dans la résidence de la victime

"Je suis rentré dans cette résidence pour frapper à la porte de Narumi" Kurosaki : accusé de l'assassinat de cette étudiante japonaise en décembre 2016, Nicolas Zepeda a reconnu mercredi pour la première fois, sept ans après, sa présence dans le bâtiment ou vivait l'étudiante japonaise.

Justice

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Renforts pour la justice : combien de recrutements supplémentaires pour Besançon d’ici 2027 ?

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, s’est rendu au tribunal judiciaire d’Annecy le 28 mars 2024 pour dévoiler la répartition des effectifs supplémentaires au sein de chaque cour d’appel et de chaque tribunal judiciaire. À Besançon, 21 effectifs supplémentaires sont prévus entre le tribunal judiciaire et la cour d'appel.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 2.43
couvert
le 25/04 à 3h00
Vent
1.52 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
94 %