Apologie du terrorisme : report du procès d'Ismaël Boudjekada, élu municipal du Doubs

Publié le 04/07/2025 - 15:02
Mis à jour le 04/07/2025 - 14:52

En raison de l'état de santé de son avocat, le procès de l'élu municipal du Doubs Ismaël Boudjekada est reporté au 23 octobre 2025, a annoncé jeudi le tribunal correctionnel de Paris. L'élu devait notamment être jugé pour apologie du terrorisme.

Image d'archives © Hélène Loget
Image d'archives © Hélène Loget

Dans le cadre de son procès pour apologie du terrorisme, Ismaël Boudjekada, élu du Doubs, a comparu ce jeudi 3 juillet au tribunal correctionnel de Paris. À l'issue de l'audience, en raison de l'état de santé de son avocat, le tribunal a annoncé le renvoi du procès au 23 octobre 2025.

Selon les dernières informations transmises par l'AFP, il "s'est présenté libre à la barre, sous contrôle judiciaire depuis sa libération de prison début juin, vêtu d'un costume beige, les cheveux partiellement rasés. L'élu appartenant à l'opposition de gauche du conseil municipal de Grand-Charmont, près de Montbéliard, avait dans un premier temps été incarcéré après son interpellation début mai à l'aéroport de Mulhouse en provenance d'Arabie Saoudite, « sur le fondement de deux mandats de recherche émis à son encontre dans le cadre de deux enquêtes du parquet de Paris qui ont été réunies », avait communiqué le ministère public."

De lourdes accusations

D'après l'AFP, "M. Boudjekada devait comparaître pour de nombreuses infractions retenues contre lui, de novembre 2023 à novembre 2024.

D'une part, du "doxing", soit la divulgation d'informations personnelles
exposant autrui à un risque, sur son compte sur le réseau social X et au préjudice de trois personnes. D'autre part, six infractions d'apologie d'un acte de terrorisme en ligne, à travers de nombreux messages diffusés également sur X. En octobre 2024, il avait ainsi écrit sur ce réseau au sujet du chef du Hamas Yahya Sinouar qu'«un héros est mort» et que «ce martyr est l'un des plus chanceux d'entre nous».

Il avait aussi dit dans une vidéo diffusée en août 2024 sur X que la mort de 1.218 israéliens, en majorité des civils, dans les attaques du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023, «c'était un petit peu mérité» et que «tout le monde sera bien content quand le Hamas aura terminé le travail».

Selon les termes du contrôle judiciaire auquel le prévenu est soumis, il doit pointer chaque semaine à la gendarmerie, ne pas quitter le territoire national et ne rien publier sur le réseau social X.

Le tribunal a décidé d'ajouter l'interdiction d'entrer en contact avec les
parties civiles et avec leurs avocats. Des parties civiles qui ont dénoncé les propos tenus sur d'autres réseaux sociaux comme Instagram et TikTok, depuis l'entrée en vigueur de son contrôle judiciaire."

(AFP)

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