Présidentielle : entre joie et déception à Besançon à l'issue du premier tour

Publié le 23/04/2017 - 22:01
Mis à jour le 24/04/2017 - 08:42

Des hourras. Des huées également. L’annonce des résultats du 1er tour des élections présidentielles ce dimanche 23 avril 2017 au Kursaal de Besançon a été mitigée selon que les militants étaient « En Marche », socialistes ou insoumis…  

Pour la ville de Besançon, Emmanuel Macron arrive en tête avec 26.44 % des voix suivi de Jean-Luc Mélenchon à 25.55 % et François Fillon à 18.50 %. Marine Le Pen suit avec 13.80 % des voix et Benoît Hamon, avec 8.69 % ne passe par la barre des 10%. (les résultats ici) 

A la sortie du Kursaal, certains votants estime que les résultats de la soirée  "ne représentent pas (leur) région". D'autres, plus pessimistes ont du mal à s'exprimer "la France est mal partie, nous n'avons plus que les yeux pour pleurer". Du côté de la France Insoumise, des militants sont révoltés et à la fois abattus " on y croyait vraiment (…) en tout cas le PS a eu une sacrée raclée" confie Gilles Maillard-Salin.

"Macron n'aura pas de majorité à l'Assemblée Nationale"

Même déception pour Christophe Lime, adjoint communiste au maire de Besançon,qui met en garde pour les législatives des 11 et 18 juin 2017 sur une possible  "désunion aux législatives qui serait serait suicidaire". Il explique qu'il faut "un rassemblement de la gauche même s'il faudra faire des concessions". Il ne souhaite pas d'un gouvernement "à la Valls, Macron et Hollande et Alauzet". L'objectif pour Christophe Lime est donc de rassembler pour avoir "une majorité de gauche à l'Assemblée" avec pour idéal Jean-Luc Mélenchon en premier ministre.

"Emmanuel Macron porte l'Europe"

Denis Baud, militant des premières heures du mouvement "En Marche !" dans le Doubs semble apaisé "cela ne sera pas un deuxième tour traditionnel droite-gauche". Pour lui, le projet européen, au cœur du discours d'Emmanuel Macron, fera pencher la balance : "tous les autres candidats étaient soit opposés, soit eurosceptiques". Le chef de file de En Marche est "le seul qui porte l'Europe au cœur de son discours et cela montre la volonté des français".

Jean-Louis Fousseret : "L'ennemi commun est le Front National"

Pour le second tour, le maire PS marcheur appelle pour ce deuxième tour "au rassemblement" pour gagner les élections aux côtés d'Emmanuel Macron : "nous sommes dans le camps des progressistes". Jean-Louis Fousseret, et en avant le projet d'une Europe en paix, protégée et ouverte : "nous rappelons que l'ennemi commun est Madame Le Pen" conclut-il. 

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