Une échoendoscopie digestive retransmise en direct à 400 gastro-entérologues

Publié le 23/01/2017 - 16:47
Mis à jour le 15/04/2019 - 14:54

Le 27 janvier 2017, pour la première fois à Besançon, une échoendoscopie digestive sera retransmise en direct à 400 gastroentérologues spécialisés réunis au palais Brongnart à Paris dans le cadre du Live du Club Francophone d’échoendoscopie. Le Dr Stéphane Koch, chef du service de gastro-entérologie au CHRU de Besançon, nous en dit plus… 

L’échoendoscopie digestive permet de rechercher ou d’explorer des lésions du tube digestif et des organes avoisinants. Elle associe l’endoscopie, pour la visualisation de l’intérieur du tube digestif, à l’échographie, pour l’analyse par ultrasons de la paroi et des organes situés au-delà de la paroi.

Cet examen extrêmement performant rend possible l’obtention d’informations qui ne peuvent être apportées par les autres dispositifs d’exploration. Il permet de rechercher la présence de calculs, de kystes ou de tumeur. Il permet aussi de réaliser des prélèvements de fragments de tissu et de déterminer, pour les opérations complexes, la voie d’abord à privilégier.

  • Environ 900 échoendoscopies sont réalisées chaque année au CHRU, dans le service de gastro-entérologie. 

Comment va se dérouler ce live ? 

À Besançon, une dizaine d'experts francophones seront reçus au CHRU de Besançon. La veille du live, ils prendront connaissance de chaque dossier et de chaque patient qui a accepté de participer à cette retransmission. Le lendemain, pendant l'échoendoscopie de chaque patient, un expert pratiquera pendant qu'un autre commentera les étapes de l'examen retransmis en direct aux 400 gastro-entérologues qui seront à Paris. "C'est un geste qui sera réalisé dans les meilleures conditions pour le patient", précise le Dr Koch.

Suite à l'examen, des questions seront posées, "il y a aura une émulation intellectuelle où on donnera le meilleur pour le malade", selon le chef du service de gastro-entérologie du CHRU de Besançon. 

Quels patients ? 

Les patients présents auront un réel besoin d'une échoendoscopie. Certains ont un kyste du pancréas, d'autres ont des tumeurs sous-muqueuses autour du tube digestif et un patient est atteint d'un cancer du pancréas. "Cet examen permet vraiment de voir autour du tube digestif, autour de l'estomac, autour du rectum, etc.", souligne le Dr Koch. 

Pourquoi un "live" à Besançon ? 

Selon le Dr Koch, "Besançon est reconnu pour cette technique puisqu'elle est utilisée entre 850 et 900 fois par an".

Mais "l'échoendoscopie n'est pas un examen courant puisque très peu d'endoscopistes le pratiquent, soit moins de 20% des gastro-entérologues en France, car c'est une technique élitiste avec un apprentissage extrêmement long", nous explique-t-il. Un seul diplôme est proposé dans l'hexagone et obtenable en deux années de formation suivies d'un mémoire. "Mais on se forme tout le temps et on se rend aux congrès CFE pour continuer sa formation", précise le spécialiste du CHRU qui a déjà été expert lors du congrès à Marseille il y a 2 ans et à Nice quatre ans auparavant.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.94
partiellement nuageux
le 18/11 à 21h00
Vent
1.66 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
90 %