Entarteur de Lyon : la crème chantilly est-elle une arme ?

Publié le 28/04/2012 - 09:31
Mis à jour le 28/04/2012 - 10:07

Le jeune « entarteur » de l’ancien Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin a contesté vendredi devant la justice que la crème chantilly de sa tarte puisse être considérée comme une arme, affirmant avoir seulement voulu ainsi atteindre symboliquement le président-candidat Nicolas Sarkozy.

ce n’est pas de la tarte

"C'est la crème chantilly qui serait considérée comme une arme!", s'est offusqué Me Sylvain Cormier, à sa sortie du bureau du procureur, où son client a été convoqué vendredi matin selon la procédure du "plaider-coupable", procédure permettant à celui qui reconnaît les faits qui lui sont reprochés d'accepter la sanction proposée par le parquet et d'éviter ainsi un procès.

Sa contestation de toute "violence avec arme", en l'espèce en jetant au visage "une assiette en carton remplie de chantilly" selon sa convocation, entraîne donc une audience au tribunal correctionnel de Lyon, le 30 mai.

Devant les caméras venues le rencontrer dans les couloirs du tribunal de grande instance de Lyon, Romain, étudiant en master d'anthropologie se définissant comme "un penseur libre", explique son geste qui remonte au 24 février dernier comme "un acte politique", de "désacralisation". "C'est une façon d'attaquer Sarkozy à travers Raffarin" et de dire le "ras-le-bol de la jeunesse", ajoute-t-il, tout en insistant sur la dimension d'"acte humoristique" de son geste.

"Demain, je vais aller entarter personne. Là, je suis un peu sur la sellette", ajoute dans un sourire ce membre du collectif "Al Qaïtarte", qui rassemble une quinzaine d'"activistes subversifs pâtissiers".

Fondé en 2008 autour d'étudiants en Histoire de l'art à l'université Lyon II, il n'en est pas à sa première action, Romain ayant pour sa part déjà entarté l'artiste Ben.

Lors de la campagne des municipales il y a quatre ans, voulant exprimer leur "ras-le-bol de la démocratie représentative", le collectif s'en était pris à Dominique Perben, semant chantilly et boules puantes dans ses meetings.

A gauche le président PS de Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, et le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, ont également subi des entartages.

Romain rêve néanmoins d'une "internationalisation" du collectif "Al Qaïtarte", en symbiose avec les entarteurs belges Maurice Gloup et Noël Godin.

(source : AFP)

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