Envie de savoir si vous avez eu le Coronavirus ?

Publié le 14/05/2020 - 17:03
Mis à jour le 20/05/2020 - 16:37

Après avoir eu des suspicions sur des symptômes proches du Covid-19 au mois de février 2020, j’ai décidé d’effectuer une prise de sang ou test sérologique au laboratoire rue Gambetta à Besançon. Résultats transmis sous 24h00 chrono.

Assez contesté sur sa fiabilité notamment en terme d'immunité, le test sérologique suscite le débat depuis quelques temps dans la sphère scientifique. En effet, certains diront que le test permet de voir si une personne a contracté le virus tout en assurant son immunité tandis que d'autres affirment que l'immunité n'est pas assurée...  De plus en plus de laboratoires proposent le test sanguin comme celui rue Gambetta à Besançon.

Après un appel téléphonique passé au laboratoire pour savoir s'il y avait un créneau de libre vers 12h00 ce mercredi, la standardiste m'a répondu qu'aucune prise de rendez-vous n'était nécessaire (ni d'ordonnance). Je m'y suis donc rendue à 12h10. Armée de mon masque,  je rencontre un premier obstacle, la porte d'entrée à tirer (heureusement, un distributeur de gel hydroalcoolique se trouvait à l'entrée du laboratoire).

Aucune attente. Personne ne se trouve dans la salle. Je suis donc immédiatement prise en charge par la standardiste qui me demande l'objet de ma venue. Après avoir expliqué que je souhaitais effectuer un test sérologique, on me tend un papier d'information : "C'est pour que vous compreniez bien la démarche". La feuille compte quatre paragraphes :

  • Que dépiste le test ?
  • Cinétique de l'apparition des anticorps anti-covid-19
  •  Les limites du test sérologique (qui n'exclut pas une contamination récente)
  • Le Prix du test (30 €)

Le tout est complété d'une dernière phrase : "quel que soit le résultat, vous devez continuer à respecter les gestes barrières".

Après avoir lu cette première feuille, une deuxième m'est adressée. Elle a pour but de "mentionner ce pour quoi vous avez décidé de faire le test afin qu'il n'y ait pas d'erreur", m'indique-t-on. Après l'avoir signée, je règle le montant de 30 € (qui ne sera pas remboursé). La standardiste m'informe toutefois qu'il est possible que certains employeurs prennent en charge cette note quand elle est demandée par l'entreprise ou encore par certaines mutuelles.

Un troisième document intitulé "Fiche de renseignements" m'est donné. Plusieurs indications sont demandées : le détail et la date des signes cliniques, la prise en charge ou non, le contexte (à avoir existence d'une maladie chronique) vaccination contre la grippe, demande pour une reprise du travail... Le tout doit être signé.

La minute suivante, je suis appelée en salle de test. Après avoir pris les documents, l'infirmière prélève deux fioles. Elle me demande mon accord pour l'exécution de tests complémentaires si ce dernier s'avérait positif. Ce à quoi j'acquiesce. En remettant ma veste, je constate que l'infirmière désinfecte le siège sur lequel je venais de m'assoir. "Vous aurez les résultats sous 24 à 48h00 par mail", m'assure-t-on. Pour celles et ceux qui le souhaite, le document peut également être envoyé au médecin traitant.

Rapide. Efficace. La démarche m'aura pris en tout à peine 15 minutes.

Infos +

Laboratoire 16 rue Gambetta à Besançon

  • A partir du lundi 11 mai, prélèvements réservés COVID-19 dans votre laboratoire : du lundi au vendredi de 13h30 à 16h30 uniquement.
  • Pour tous les autres prélèvements, ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 12h30

Sans rendez-vous sauf pour les prélèvements suivants :

- prélèvements bactériologiques : gynécologiques, urétraux, prélèvements divers (peau, ongles, cheveux), recherche de gale, frottis de dépistage,
- gaz du sang,
- prélèvements chez les enfants de moins de 5 ans.

2 Commentaires

Donnez plutôt 30 euros à l'hôpital public
Publié le 14 mai 2020 à 18h09 par Alain DAGON • Membre
C'est de la publicité ?
Publié le 14 mai 2020 à 17h17 par grlulu • Membre

2 commentaires

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Pénuries de médicaments : l’UFC-Que Choisir de Doubs-Belfort tire la sonnette d’alarme

Paracétamol introuvable, antibiotiques en rupture, traitements vitaux retardés : les pénuries de médicaments, autrefois exceptionnelles, sont devenues une réalité quotidienne en France. En Franche-Comté comme ailleurs, les patients et les professionnels de santé se heurtent à ces manques, aux conséquences parfois lourdes. Pour comprendre l’ampleur du problème et envisager des pistes de solutions, nous avons interrogé Jean-Pierre Courtejaire, administrateur de l'UFC Que Choisir Doubs-Territoire de Belfort. L’association de défense des consommateurs dresse un constat sans appel et avance plusieurs recommandations pour garantir l’accès de tous aux médicaments essentiels.

Bronchiolite du nourrisson : la campagne de prévention 2025-2026 est lancée

Chaque hiver, environ 30 % des nouveau-nés et nourrissons sont touchés par la bronchiolite, une infection respiratoire majoritairement bénigne mais pouvant entraîner des complications graves chez les plus jeunes. "C’est l’une des premières causes d’hospitalisation des enfants de moins d’un an pendant la saison hivernale", rappelle le ministère de la Santé.

Le Pr Norbert Ifrah attendu à Besançon pour une visite à l’Institut régional fédératif du cancer de Franche-Comté

Le président de l’Institut national du cancer (INCa), le professeur Norbert Ifrah, sera en visite ce jeudi 4 septembre à l’Institut régional fédératif du cancer (IRFC) de Franche-Comté à Besançon. Cette journée sera l’occasion de présenter les actions et résultats de l’IRFC, les perspectives 2025-2030, ainsi que les coopérations en cours avec les établissements membres du groupement.

Des objectifs réalisables pour réussir sa rentrée avec Valentine Caput

Qui dit rentrée, dit parfois nouvelle motivation et donc nouvelles résolutions. Notre diététicienne, Valentine Caput, nous donne quelques conseils pour se fixer des objectifs raisonnables pour nous permettre de tenir les objectifs de la rentrée... tout au long de l'année ! 

Une nouvelle filière de manipulateur en radiologie médicale dès la rentrée à l’IFMS de Montbéliard

À compter du 2 septembre 2025, une nouvelle filière de manipulateur en électroradiologie médicale (DEME) ouvre au sein de l'Institut de Formation aux Métiers de la Santé (IFMS) de Montbéliard et accueillera 20 étudiants issus de Parcoursup, apprend-on dans un communiqué de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Finances, activité en hausse et fusion, le CHU de Besançon passe en revue l’année écoulée

Le directeur général du CHU de Besançon Thierry Gamond-Rius et le professeur Samuel Limat, président de la commission médicale d’établissement, ont tiré le bilan de l’année écoulée et évoqué les projets en cours lors d’une conférence de presse mercredi 27 août 2025 à Besançon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.75
ciel dégagé
le 18/09 à 03h00
Vent
0.97 m/s
Pression
1025 hPa
Humidité
90 %