Hausse du temps de travail : PSA Vesoul améliore ses contreparties aux salariés (syndicats)

Publié le 30/05/2018 - 10:50
Mis à jour le 17/04/2019 - 10:23

La direction de PSA Vesoul (Haute-Saône) a proposé de meilleures compensations à la hausse du temps de travail qu’elle 
prévoit sur le site de 3.000 salariés, centre mondial de stockage des pièces détachées du constructeur automobile, a-t-on appris ce mardi 29 mai 2018 de source syndicale.

 ©
©
  • La direction maintient son projet de relever la durée du travail de 35h à 37h45 par semaine, mais avec une augmentation de salaire de 3,1 % au lieu de 2,86 %. Elle promet aussi 75 embauches sur trois ans, ont rapporté les syndicats FO, CFTC et CFE-CGC.

Ces propositions ressortent d'une seconde réunion de négociations mardi, une semaine après leur démarrage. L'entreprise s'engage aussi à exclure l'externalisation c'est-à-dire le sous-traitement d'activité jusqu'en 2021 sur le site et à y investir 20 
millions d'euros, en cas de signature d'un accord, qui pourrait en outre être révisé chaque année par une "clause de revoyure".

Des "impératifs de compétitivité"

Selon les syndicats, PSA justifie la remise en cause des 35 heures par les "impératifs de compétitivité" de ce site logistique soumis à la concurrence des groupes spécialisés, voire d'acteurs de l'e-commerce comme Amazon. Les trois organisations, qui s'étaient déclarées favorables au projet dans son principe, ont salué les "avancées" tout en restant vigilantes et en 
souhaitant d'autres améliorations.

Nous "prenons acte et allons consulter les salariés pour savoir si les contreparties leur semblent suffisantes", a réagi Jean-Paul Guy, délégué CFTC. La CFTC, 2e en terme de représentation maintient sa demande de 150 embauches, a précisé son représentant.

"La priorité, c'est la consultation du personnel"

"La priorité, c'est la consultation du personnel", a également souligné Sébastien Galmiche, délégué FO, premier syndicat du site, qui réclame une prime si les objectifs de compétitivité sont atteints. "Nous sommes conscients des enjeux, mais les salariés ne doivent pas être  la seule variable d'ajustement", a dit Thierry Pagot, délégué CFE-CGC.

La CGT, troisième syndicat en importance, a confirmé son opposition. "0,24  % de salaire en plus, c'est un tout petit recul de la direction et le reste sera toujours du travail gratuit", a déclaré à l'AFP son délégué Cédric Fischer.

7,8 % de hausse du temps de travail

Les 3,1 % d'augmentation salariale sont à comparer à 7,8 % de hausse du temps de travail, a-t-il rappelé et "il n'y a pas de garantie ni d'embauches, ni de renoncement à l'objectif de supprimer 150 emplois", en fait des départs volontaires envisagés sur trois ans. La prochaine réunion de négociations est prévue le 6 juin, dans l'objectif pour la direction de signer mi-juin, ont indiqué les syndicats.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Coupes budgétaires dans la prévention spécialisée : une mobilisation qui ne faiblit pas dans le Doubs

La mobilisation pour la défense de la prévention spécialisée dans le département du Doubs prend de l’ampleur. Selon les syndicats CGT et FO de l’ADDSEA (Association départementale pour le développement des services d’action), plus de 2.700 signatures ont été recueillies en soutien à ce secteur.

La marque Jennyfer en liquidation judiciaire, un millier d’emplois menacés

La crise des enseignes de prêt-à-porter continue: la marque tournée vers les jeunes adolescentes Jennyfer, sortie d'une période de redressement judiciaire en 2024, a finalement été placée mercredi 30 avril 2025 en liquidation judiciaire. À Besançon, une boutique est ouverte à la galerie Chateaufarine.

Le Crédit Agricole Franche-Comté soutient et valorise les actions des clubs de football de la région

Publi-info • Le vendredi 25 avril, le Crédit Agricole Franche-Comté a accueilli et récompensé 38 clubs et 46 équipes de football de Franche-Comté qui se sont distingués dans le cadre des Labels fédéraux et du programme éducatif fédéral pour leurs actions citoyennes.

Recherche d’emploi : un “PLUS” pour vous différencier…

MonJob • Lors d'un entretien d'embauche, vous êtes forcément en concurrence avec d'autres candidats et il y a de grandes chances que votre profil soit proche des leurs... Normal, vous avez tous répondu à la même offre d'emploi. Pour vous différencier, il est important de pouvoir mettre en avant un petit "plus".

Emploi : face aux difficultés de recrutement, “des solutions existent” insiste le réseau pour l’emploi

Ce mardi 29 avril 2025, plusieurs représentants issus du réseau pour l’emploi composé du Département du Doubs, de Grand Besançon Métropole, de France Travail, Cap Emploi et de la mission locale du bassin d’emploi de Besançon ont donné une conférence de presse commune afin de présenter les résultats de l’enquête "Besoins en main-d’oeuvre 2025" (BME 2025) réalisée par France Travail.

Sondage : êtes-vous pour ou contre l’ouverture des boulangeries le 1er mai ?

En France, l’activité des boulangers n’étant pas considérée comme "essentielle", la loi leur interdit d’ouvrir le 1er mai. L’actualité a d’ailleurs récemment mis en lumière plusieurs boulangers vendéens qui ont dû faire face à la justice pour avoir ouvert leur commerce à cette date. Or, des sénateurs centristes, appuyés par le gouvernement, veulent assouplir les règles encadrant le travail lors de ce jour chômé, en particulier pour les boulangers. Et vous, êtes-vous pour ou contre l’ouverture des boulangeries le 1er mai ? C’est notre sondage de la semaine. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 17.52
couvert
le 03/05 à 00h00
Vent
1.44 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
54 %