Le mari et meurtrier présumé de l'Afghane poignardée à Besançon remis vendredi à la France

Publié le 28/11/2018 - 19:03
Mis à jour le 08/12/2021 - 10:58

Le mari et meurtrier présumé de Razia, Afghane de 34 ans poignardée à mort en pleine rue fin octobre à Besançon, sera extradé vendredi par les autorités grecques vers la France, a annoncé Etienne Manteaux, procureur de la République à Besançon.

© dr  ©
© dr ©

"Monsieur Rafid Askari, assassin présumé de son épouse le 30 octobre à Besançon, sera remis aux autorités judiciaires françaises à l'aéroport de Roissy le vendredi 30 novembre au soir, moins de 30 jours après son arrestation", a précisé le magistrat. "Il sera présenté à un juge des libertés et de la détention à Bobigny puis à un magistrat instructeur de Besançon en début de semaine prochaine", a ajouté M. Manteaux.

  • Rafid Askari, un Afghan de 38 ans, avait été arrêté par les policiers grecs à l'aéroport d'Athènes, trois jours après la mort de son épouse. Il avait accepté ensuite d'être extradé vers la France, renonçant à contester cette extradition devant la justice grecque.

"Nous disposons d'indices forts pour démontrer sa culpabilité, dans la mesure où il a, par des messages, déjà admis qu'il était l'auteur des faits", avait expliqué le procureur au lendemain de son arrestation. Des témoignages et des images de vidéosurveillance ont fait de lui le principal suspect après le drame qui avait suscité une vive émotion.

Logée depuis un an dans un appartement d'une association à Besançon qui accompagne les femmes victimes de violences conjugales, Razia a été tuée de plusieurs coups de couteau au torse et au cou en revenant de ses courses. Les coups portés ont entraîné sa mort par rupture de l'aorte. Elle avait déposé plusieurs plaintes contre son mari, à Marseille et à Besançon, pour violences volontaires sur conjoint, violences aggravées et menaces de mort réitérées.

Après avoir demandé le divorce, elle avait obtenu en juillet une ordonnance de protection délivrée par un juge des affaires familiales, interdisant à son mari de l'approcher. Elle a laissé trois enfants de 9, 12 et 16 ans, les deux plus jeunes faisant désormais l'objet d'un placement provisoire décidé par la justice.

Info +

Les violences conjugales ont fait au total 247 victimes l'an dernier en France, en incluant les enfants, les hommes tués par leur compagne ou les auteurs qui se sont suicidés après le meurtre. Chaque année, près de 220.000 femmes subissent des violences de la part de leur conjoint ou ex-compagnon. 

En 2016, 123 femmes avaient été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit environ une tous les trois jours.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

afghane assassinée

Le meurtrier présumé d’une Afghane tuée en pleine rue bientôt extradé vers  la France (procureur)

Le meurtrier présumé et mari de Razia, Afghane de 34 ans poignardée à mort en pleine rue la semaine dernière dans l’est de la France, arrêté vendredi à l’aéroport d’Athènes, devrait être extradé rapidement vers la France, a déclaré  ce lundi 6 novembre 2018 le procureur de la République dans la ville de Besançon (est).

Femme mortellement poignardée à Besançon : elle tentait de se séparer de son mari et avait déposé plusieurs plaintes pour violences

Mardi 30 octobre 2018 vers midi, Razia, une mère de famille de 34 ans a été assassinée rue Wittman dans le quartier de St Ferjeux à Besançon. Décédée après avoir reçu plusieurs coups de couteau notamment portés à la gorge, son mari est le suspect n°1 dans cette affaire. Un appel à témoins a été lancé pour le retrouver.

Justice

Procès Péchier : un enfant empoisonné pour “régler des comptes”, selon son père

L'empoisonneur "s'est servi de notre petit garçon pour régler des comptes", a regretté lundi 24 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le père de Tedy, victime à quatre ans d'un arrêt cardiaque suspect, l'un des trente empoisonnements imputé à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier.

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.92
légère pluie
le 25/11 à 12h00
Vent
4.53 m/s
Pression
1006 hPa
Humidité
92 %