Municipale 2020 à Besançon : le candidat Jean-Philippe Allenbach dévoile ses premières propositions

Publié le 19/07/2019 - 08:45
Mis à jour le 19/07/2019 - 08:45

"Liste Utinam" • Le régionaliste a tenu une conférence de presse jeudi 18 juillet 2019 afin de faire connaître sa candidature officielle pour l’élection municipale de mars 2020à Besançon. Jean-Philippe Allenbach dit avoir déjà au moins une vingtaine de noms sur sa liste et dévoile les propositions que les autres candidats  » ne pourront pas lui prendre« . 

"Je ne suis pas le candidat d'un parti parisien, mais du peuple bisontin". Avec son franc-parler habituel, le "trublion" régionaliste de la politique à Besançon donne le ton.

"Nous avons une vraie image de sympathie de la part de la population. Même s'ils ne partagent pas toutes nos idées, les Bisontins ont conscience que nous sommes là pour les défendre. Ça a été le cas lors de la fusion des régions (...) Face à un état défaillant, une Bourgogne Franche-Comté dominatrice et une Europe absente, nous sommes le dernier rempart qui puisse les protéger et les défendre. Sans les régionalistes, il n'y a plus personne. Ils savent que nous avons des convictions. Et, détail en plus, nous n'avons jamais rien coûté aux contribuables dans nos actions...  "

Au premier tour de l'élection municipale de 2001, Jean-Philippe Allenbach avait recueilli 1.303 voix, soit 4,08 % des suffrages

Le candidat "de la rupture"

Déclaré candidat depuis septembre 2018 et après un appel aux citoyens pour le rejoindre, Jean-Philippe Allenbach se déclare comme le "candidat de la rupture" face, selon lui, au "dépérissement" et à la gestion "autocratique" inhérente au système de gestion des villes. "Ici, comme ailleurs, c'est le maire qui décide de tout. Rien ne peut le remettre en cause" estime-t-il en égrenant six propositions pour Besançon.

  • Démocratie participative

"Comme en Suisse, à Lausanne par exemple, je souhaite mettre en place un référendum d'initiative populaire : 10 % des électeurs pourront demander à tout moment demander à la ville qu'elle soumette tel ou tel projet à l'avis des Bisontins, ou au contraire qu'elle invalide un projet de la municipalité"

  • Revitalisation du centre-ville

"Cela passe par la politique de stationnement :  suppression des horodateurs et mise en place du disque bleu, comme à Pontarlier, avec deux heures de gratuité pour faire ses courses au centre-ville. Je propose également la gratuité des transports en commun le samedi..."

  • Mise en place d'une carte de résident "privilège"

"L'idée est de récompenser tous ceux sont à Besançon depuis au moins trois ans et aux étudiants. Cette carte privilège ouvrira droit à des tarifs préférentiels (culture, sport, etc.) Cette carte permettra également aux étudiants de passer le permis de conduire et de prendre des cours d'anglais avec un prêt à taux 0%, remboursable dès le premier emploi..."

  • Arrêt des Vaites

"Il faut arrêter la construction de cet écoquartier des Vaites avant de faire un audit pour connaître également les besoins de la population. Il faut construire en fonction des besoins"

  • Valoriser le passé de Besançon

"Je souhaite redonner la fierté du passé de Besançon, avant même l'annexion (1678). On a tout fait pour occulter le passé de la région avant l'annexion de la France. Il faut réconcilier les Bisontins avec leur passé.  Cela passe par la mise en avant du drapeau jaune avec l'aigle impérial qui sera partout dans la ville, replacer la statue de Charles Quint place St Pierre et rebaptiser la place de la révolution place Charles Quint, grand bienfaiteur de la Ville.

Je souhaite également créer un musée historique de la Franche-Comté à Goudimel à côté du Musée des Beaux-Arts...  "

  • Renforcer Besançon face à Dijon : demande d'un référendum de sécession avec la Bourgogne

"Je propose un référendum de sécession et je demanderai au conseil régional de l'organiser. Selon un dernier sondage, 73 % des Francs-Comtois sont mécontents de cette fusion avec la Bourgogne. La question est simple : voulez-vous oui ou non rester dans cette grande région ? Je rappelle que le conseil de l'Europe lui-même fustige la France de ne pas avoir consulté les habitants sur cette fusion. 

D'ailleurs, même les élus du conseil régional n'ont pas été consultés. (...) Et puis, je réclamerai à Paris le remboursement des 70 € de dette supplémentaire par tête d'habitant pour les investissements réalisés en Bourgogne avant la fusion.

Je souhaite également créer à l'instar de ce qu'il se fait en Suisse, je souhaite cré une union des villes comtoises de plus de 20.000 habitants"

1 Commentaire

Vive Monsieur Allenbach ; Maire de Besançon -Métropole ! Ce sera une bonne chose pour.. Dijon et l'occasion de se marrer à chaque lectures de sa prose ..politico_artistique.
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