Les opposants à la réforme des retraites descendent de nouveau dans la rue ce jeudi 6 février 2020 pour réclamer son retrait, mais la mobilisation s’essouffle tandis que le texte a démarré cette semaine son parcours à l’Assemblée nationale.
"Un projet injuste et dangereux" selon les syndicats
Depuis le début de la mobilisation le 5 décembre 2020, le mot d’ordre de la CGT, FO, Solidaires, de la FSU et d’organisation de jeunesse (Unef, MNL, UNL) n’a pas changé. Ce jeudi, des rassemblements et manifestations sont prévus un peu partout en France. À Paris, le cortège partira à la mi-journée de la Gare de l’Est vers la place de la Nation.
6 février 2020 : les manifestations contre la réforme des retraites en Bourgogne-Franche-Comté
- Besançon : 10h30 devant la mairie
- Montbéliard : 14h00 Champs de Foire
- Belfort : 10h00 Maison du Peuple
- Vesoul : 09h00 Tond-point de St-Sauveur : opération escargot
- Saint Claude : 10h30 Place du 9 avril
- Dole : 10h00 Avenue de Lahr
- Lons-le-Saunier : 17h30 Place de la liberté (avec des lumières)
- Auxerre : 14h00 Place de l’Arquebuse
- Nevers : 10h00 Préfecture
- Montbard : 17h00 Place Gambetta
- Dijon : 14h00 Place de la Libération
- Chalon-sur-Saone : 14h00 Maison des syndicats
Lors du huitième appel à une journée interprofessionnelle le 30 janvier, la manifestation avait marqué le pas, avec 108.000 personnes en France (ministère de l’Intérieur), contre 249.000 lors de la journée précédente, le 24 janvier. À Besançon ils étaient un petit millier la semaine dernière contre 2.600 manifestants il y a quinze jours.
Plus de 20.000 amendements, dont 19.000 des Insoumis
Les travaux ont démarré cette semaine au sein de la commission spéciale de l’Assemblée nationale, qui doit examiner plus de 20.000 amendements, dont 19.000 des Insoumis. La CFDT, favorable à un système « universel » par points, fait du lobbying auprès des députés pour améliorer les textes et a travaillé en ce sens sur des amendements, de même que la CFTC et l’Unsa. De son côté, Force Ouvrière a écrit aux parlementaires pour qu’ils "n’approuvent pas" le projet de loi et qu’ils "demandent au gouvernement d’y renoncer".