Octobre Rose 2021 : le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10 s'il est détecté tôt

Publié le 29/09/2021 - 14:01
Mis à jour le 30/09/2021 - 07:58

L’opération nationale de lutte contre le cancer du sein Octobre Rose commence ce vendredi 1er octobre 2021 en Franche-Comté pour une durée d’un mois. Objectifs : sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein. En France, une femme sur 8 peut être concernée par ce type de cancer dans sa vie.

Avec près de 49.000 nouveaux cas chaque année, le cancer du sein est, en France, le cancer le plus fréquent chez la femme. Il est aussi la première cause de décès par cancer chez la femme avec 11.900 décès par an.

"Les facteurs favorisants l’apparition d’un cancer du sein sont multiples et complexes donc difficiles à identifier", admet l'Association pour le dépistage des cancers en Franche-Comté (ADEC), "mais on observe que la fréquence du cancer du sein augmente avec l’âge et plus généralement au-delà de 50 ans."

De même que le risque de développer un cancer du sein peut augmenter en cas d’antécédents personnels ou familiaux (mère, sœur ou tante) de cancer du sein ou de certaines pathologies touchant le sein. "Dans ce cas, votre médecin traitant ou votre gynécologue vous conseilleront d’autres modalités de surveillance adaptées", précise l'ADECA FC.

Quel dépistage pour quelle femme ?

Le risque de développer un cancer du sein augmente donc avec l'âge. C'est après 50 ans qu'une femme présente le plus de risque de développer un cancer du sein (80% des cancers du sein surviennent après cet âge). En l'absence d'autres facteurs de risque, on parle d'un niveau de risque "moyen".

Certaines femmes ayant des antécédents médicaux personnels ou familiaux, ou certaines prédispositions génétiques, présentent un risque aggravé, dit "élevé" ou "très élevé", d'être atteintes de ce cancer.

"Chaque situation est unique, c'est pourquoi votre médecin, généraliste ou gynécologue, détermine les modalités de dépistage ou de suivi les mieux adaptées à votre cas", souligne l'Association de dépistage des cancers.

Le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10

Lorsque le cancer du sein est détecté tôt (tumeur inférieure à 1 cm et ganglions non touchés), son traitement est "plus efficace, moins lourd et la guérison est obtenue dans 90 % des cas", affirme l'ADECA.

Le dépistage est donc un acte important pour lutter contre le cancer du sein, car il permet la détection médicale anticipée des lésions précancéreuses ou cancéreuses au stade le plus précoce possible, avant l’arrivée des premiers symptômes et avant que la tumeur ne soit palpable.

"Véritable enjeu de santé publique, le programme de dépistage organisé du cancer du sein a été généralisé afin de proposer une mammographie tous les deux ans à toutes les femmes de 50 à 74 ans (dites à risque "moyen")", précise l'association. Et d'ajouter : "Pour observer une diminution significative de la mortalité par cancer du sein, il faut que 70 % des femmes invitées participent en se faisant dépister tous les 2 ans".

Evènement à Besançon : les Boucles roses le 3 octobre

Un trail/rando est organisé par le comité du Doubs de la Ligue contre le cancer ce dimanche 3 octobre au Fort de Bregille : les Boucles Roses.

Trois parcours sont proposés : 5 km, 10 km, 25 km.

Un village Santé sera installé dans l'enceinte du Fort exceptionnellement ouverte pour l'occasion.

Des associations et partenaires répondront à vos questions sur le dépistage du cancer du sein et vous proposerons des animations sur le thème de la prévention (CPAM du Doubs, CRCDC-BFC, Dragon Ladies, etc.)

©

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

Une entreprise bisontine cherche des financements pour lancer la phase d’essai d’un biomédicament contre la leucémie

À l’horizon 2030, Carla Biotherapeutics espère apporter un traitement aux 3.000 personnes entrant chaque année dans les critères du biomédicament développé contre la leucémie. Des patients pour lesquels aucune solution n’a fonctionné ou n’est plus envisagée. Un réel espoir pour la médecine qui a toutefois besoin d’un coup de pouce… Chacun est libre de participer à l’appel à financement dès 100 €.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.99
couvert
le 06/11 à 21h00
Vent
1.36 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
90 %