Présidentielle 2017 : un premier tour sous étroite surveillance

Publié le 23/04/2017 - 08:33
Mis à jour le 06/04/2022 - 10:48

Plus de 50.000 policiers et gendarmes, appuyés par 7.000 militaires de l’opération Sentinelle  – déployés en permanence sur le territoire national depuis les attentats djihadistes de janvier 2015 à Paris – sont mobilisés. Dans le Doubs, un escadron mobile de près de 80 gendarmes a été appelé en renfort.

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patrouilles renforcées

C'est la première fois qu'une présidentielle se déroule sous le régime de l'état d'urgence, instauré dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015.

Privilégier les queues à l'intérieur des bureaux de vote. Impossibilité de garer une voiture devant un bureau. Ne pas installer les membres du bureau de vote dos aux fenêtres, etc. Des consignes de sécurité ont été adressées à l'ensemble des mairies pour le premier tour de l'élection présidentielle, quatre jours après l'attentat des Champs-Élysées.

À Besançon, les présidents de bureau de vote les 200 assesseurs seront particulièrement vigilants. Si le code électoral interdit la présence des forces de l'ordre,  les 67 présidents de bureaux de vote pourront les alerter et les faire entrer s'ils le jugent utile. Les hommes Sentinelles de Vigipirate vont intensifier leur présence.

Dans le Doubs, on dénombre 765 bureaux de vote pour 383.686 életeurs. Difficile de sécuriser chacun des bureaux avec des forces en faction. C'est pourquoi, en plus des forces mobilisables, la préfecture du Doubs indique qu'un renfort de près de 80 gendarmes sera en charge de patrouiller sur l'ensemble du département, notamment dans le Grand Besançon. À noter que dans certaines communes, entrer dans un bureau de vote avec un sac à dos pourra être interdit.

Et après le vote ?

Face aux risques de rassemblements que pourraient entraîner les résultats, dans l’hypothèse notamment d’une présence de Marine Le Pen au second tour, le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl affirme que, "quel que soit le scénario, la République ne saurait tolérer des troubles à l’ordre public  (…) Il peut y avoir des débordements venant d’extrémistes de tous bords. Mais nous envisageons aussi de fortes mobilisations citoyennes et sincères dont il faudra assurer le bon déroulement", dit-il.

Sécurité informatique

Pour éviter tout piratage informatique, "nous avons renforcé la sécurisation de la transmission des résultats", ajoute par ailleurs le ministre. "Nous avons travaillé avec l’Anssi [Agence nationale de sécurité des systèmes d’information] pour mettre en place un système fiable. Le 31 mars, ce système a pu être homologué. Tous les résultats seront centralisés au ministère de l’intérieur, et authentifiés", assure-t-il, en rappelant que, pour les législatives (les 11 et 18 juin), le vote électronique des Français de l’étranger a été annulé, "car les conditions de sécurité n’étaient pas réunies".

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