Une trentaine d'agents de la Ville de Besançon réunis contre l'obligation vaccinale

Publié le 30/08/2021 - 14:47
Mis à jour le 31/08/2021 - 11:26

Ce lundi 30 août vers 11h30, une trentaine d’agents de la Ville de Besançon et militants syndicalistes CGT UNSA et SUD se sont rassemblées sur la place des Droits de l’Homme pour dénoncer l’obligation vaccinale pour les salariés de lieux publics où le pass sanitaire est demandé.

Selon la loi du 5 août 2021, le pass sanitaire est exigible pour le public (personnes majeures) dans tous ces lieux et établissements depuis le lundi 9 août, ainsi que pour les personnels qui y travaillent à partir du 30 août 2021. À défaut de présenter ce passe, leur contrat de travail pourra être suspendu, sans salaire. Une affectation sur un autre poste, sans contact avec le public, pourra leur être proposée.

La possibilité d'un licenciement spécifique pour défaut de pass sanitaire au bout de deux mois, initialement voulue par le gouvernement, a été supprimée par les sénateurs. La faculté pour les employeurs de rompre les contrats de travail à durée déterminée (CDD) et intérimaires de ces salariés a aussi été censurée par le Conseil constitutionnel.

Pour les syndicats et les manifestants, cette loi impose le pass sanitaire "et cela sous la menace de sanctions alors que ces personnels de la fonction publique territoriale se sont mobilisés sans compter pendant cette crise sanitaire. Cette loi est discriminante et injuste."

Ils considèrent qu'il n’est "pas tolérable" que ce pass sanitaire puisse :

  • "sanctionner des agents par des suspensions de traitement parce qu’ils ou elles ne sont vacciné-e-s ou ne détiennent pas de passe sanitaire" ;
  • "refuser des usagers au motif qu’ils n’ont pas de passe sanitaire" ;
  • "instaurer un contrôle sur la population et diviser la population entre vacciné-e-s et non vacciné-e-s" ;
  • "dégrader les conditions de travail des agents".

 Une loi qui "entrave l’accès aux services publics et accroît les inégalités pour les plus précaires"

 La CGT UNSA et SUD ajoutent que "cette loi discriminante et injuste entrave l’accès aux services publics et accroît les inégalités pour les plus précaires". Ils rapportent que "Aujourd’hui les agents de la FPT doivent endosser la responsabilité d’un contrôle sanitaire en raison de la destruction des services publics de santé."

Ces agents des bibliothèques, des musées, des établissements médico sociaux, des services d’aide à domicile, des services des sports… veulent "simplement faire leur métier pour répondre aux besoins de la population. Nous ne sommes pas des agents de police sanitaire." 

Les syndicats CGT UNSA et SUD exigent le retrait du pass sanitaire, "nouvelle attaque contre les libertés fondamentales et le droit du travail."

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Les hôpitaux publics appellent à “prioriser” la Santé et attendent un ministre

L’instabilité politique est "dommageable" aux hôpitaux, dans une période où l’exécutif travaille normalement sur le futur budget de la Sécu, et la Santé doit être une "priorité" de la rentrée, a déclaré mercredi 24 juillet 2024 le président de la Fédération hospitalière de France, appelant à nommer un ministre "rapidement".

Des congés menstruels pour "améliorer la qualité de vie au travail"

Alors qu’aujourd’hui, en France, 1 personne menstruée sur 2 déclare souffrir de dysménorrhée (règles douloureuses) et 1 personne menstruée sur 10 est atteinte d’endométriose (maladie chronique), la CGT propose de "lever le tabou" des règles douloureuses et réclame "le congé menstruel pour les personnes menstruées qui en ont besoin" pour les personnes travaillant à la Ville de Besançon, au CCAS et à Grand Besançon Métropole.   

Baignade : l’ARS fait le point sur les risques et la qualité des eaux en Bourgogne Franche-Comté

Alors que les chaleurs sont de retour en Bourgogne Franche-Comté et que les vacances d'été ont commencé, l'Agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté met en garde la population contre les risques de baignades dans des zones non surveillées et sur la qualité de l'eau. Tout ce qu'il faut savoir en cet été 2024.

L’Université de Franche-Comté recherche des patients standardisés pour les examens de médecine

Afin d’aider les étudiants en médecine à développer leurs capacités cliniques et relationnelles, l’université de France-Comté réitère sa recherche de volontaires afin de jouer le rôle de patients standardisés lors des examens des étudiants en 4e, 5e et 6e année de médecine.

La chronobiologie en nutrition analysée par Valentine Caput, diététicienne bisontine

L'OEIL DE LA DIET' • Une toute récente étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de mars 2024, vient d'établir un rapport établissant un lien entre nutrition et chronobiologie. Notre diététicienne bisontine, Valentine Caput, commente ces résultats.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 15.99
couvert
le 27/07 à 06h00
Vent
0.71 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
92 %