En détention depuis le 27 janvier, l’accusé nie. Il met en cause ses frères. Pourtant il est formellement reconnu par le gérant de la station-service qu’il a agressé le 1er novembre 2011. 10 euros de carburant lui sont refusé s’il ne s’acquitte pas d’un ancien plein de 67 euros. Le jeune homme demande au gérant de «fermer sa gueule» et le menace de venir le tuer avec un fusil. Il repartira avec 47 euros d’essence...sans payer. Depuis, las de nombreuses agressions et incivilités de certaines familles de gens du voyage, le couple de gérant décidera de fermer la station début novembre.
Dans une autre affaire, il arrête le 1er janvier au milieu de la route un conducteur obligé de piler. Il brisera deux vitres de la voiture à coup de serpette. Juste derrière, le père de la victime verra trois de ses vitres brisées et également formellement reconnu l’agresseur. Les deux conducteurs ne devront leur salut qu’à un troisième automobiliste, témoin de la scène qui foncera sur le jeune homme pour le faire fuir.
La défense a plaidé la relaxe au bénéfice du doute en tentant de démonter certains témoignages. Le procureur Saffar a requis 5 ans pour les deux peines.Le tribunal correctionnel le condamnera finalement à 4 ans de prison dont 18 mois avec sursis, mise à l’épreuve durant trois ans et cinq ans d’interdiction de séjour dans le Doubs.
(Source L'Est Républicain)