Même si le producteur bisontin nous confie avoir un "bon moral" dans cette période particulière, il n'en demeure pas moins inquiet. Inquiet pour son entreprise bien sûr, mais aussi pour l'avenir du secteur de l'évènementiel.
"C'est un manque à gagner très conséquent"
Le bilan est déjà très "lourd" affirme Hamid Asseila dans notre interview en vidéo avec 100% des évènements annulés depuis le mois de mars. Seulement "30 à 40%" des dates prévues ce printemps ont pu être reportées en automne, même si l'avenir reste incertain après le déconfinement prévu le 11 mai. "C'est un manque à gagner très conséquent et une perte assez importante, soit plusieurs de dizaines de milliers d'euros", indique-t-il.
Pour Hamid Asseila, ayant reporté des évènements à partir du mois d'octobre, "c'est sept mois sans activité, sept mois sans rentrée d'argent, sept mois dans l'incertitude, sept d'inquiétude".
La réouverture des lieux de culte influencera-t-elle l'organisation de spectacle ?
Emmanuel Macron a annoncé aux différents représentants religieux en France mardi 21 avril que les lieux de culte seront fermés jusqu'en juin. Cela signifie que les spectacles pourront se produire ? Pour le producteur de NG Productions, "il y a une différence de taille : imaginez dans un lieu de culte on peut accueillir 50, 60, 100 personnes, c'est différent d'une salle de concert comme La Rodia qui peut accueillir 1000 personnes ou un Kursaal 800 personnes, Micropolis 2000 personnes et un zénith avec 5000 personnes."
L'intégralité de notre interview :