Coronavirus : 250 salariés de General Electric font valoir leur droit de retrait à Belfort, la production à l'arrêt

Publié le 18/03/2020 - 17:58
Mis à jour le 18/03/2020 - 17:58

La direction de General Electric à Belfort a suspendu la production jusqu’à nouvel ordre, après que 250 salariés ont exercé leur droit de retrait ce mardi 18 mars 2020 en raison de la pandémie de coronavirus, a-t-on appris mercredi de source syndicale.

 © Page Facebook-Intersyndicale General Electric Belfort
© Page Facebook-Intersyndicale General Electric Belfort

Dans un document interne envoyé aux salariés, que l'AFP a pu consulter, la direction du géant américain explique avoir "temporairement stoppé l'ensemble des activités de production afin d'évaluer et de préparer une reprise d'activité dès que possible dans les meilleures conditions sanitaires".

"De nous dépend le bon fonctionnement de nombreuses centrales électriques dans le monde qui à leur tour sont clef pour maintenir l'activité d'industries vitales pour nos concitoyens", souligne la direction dans le document.

Selon la CGT toutefois, les salariés sont en danger s'ils poursuivent le travail, nombre d'ouvriers oeuvrant dans des ateliers où la proximité est forte. "On est des bêtes à produire que l'on n'est pas capable de protéger", s'emporte Cyril Caritey, délégué syndical CGT du site belfortain.

Le syndicat réclame des mesures de chômage partiel et menace d'aller devant les tribunaux si des cas de Covid-19 se déclaraient. Une procédure pour danger grave et imminent a déjà été lancée mardi matin. General Electric emploie 4.300 salariés dans le Territoire-de-Belfort.

Chez Punch Powerglide, fabricant de boîtes de vitesse à Strasbourg, les salariés, appelés à exercer leur droit de retrait par la CGT et la CFDT, ont obtenu la "mise en activité partielle (de l'entreprise) dès (mercredi) jusqu'au 15 avril", ont annoncé les deux organisations syndicales dans un communiqué.

"Il y a des cas (de coronavirus) avérés dans l'usine, avec un de nos collègues en réanimation", avance Christophe Schuhmacher, délégué syndical CGT, précisant que "500 personnes (travaillaient) dans les ateliers" en étant "très inquiets".

En Moselle, la fédération du PCF a appelé l'Etat à prendre "ses responsabilités (...) en imposant l'arrêt des activités non essentielles dans le département" pour "préserver les salariés et renforcer l'efficacité du confinement dans l'intérêt de tous". La CGT du site ArcelorMittal de Florange a pour sa part jugé  "irresponsable" (...) "la décision de la direction de continuer à faire tourner les lignes de production" lors d'une réunion mardi.

(Source AFP)

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