Des élus interpellent le Premier ministre sur une "dégradation" du système de santé

Publié le 16/01/2019 - 08:16
Mis à jour le 16/04/2019 - 09:25

Plusieurs élus de la Nièvre, dont un sénateur, ont interpellé le Premier ministre sur « l’organisation du système de santé (qui) ne cesse de se dégrader », dénonçant une réponse de l’État « clairement pas à la hauteur » dans une lettre transmise à l’AFP ce mardi 15 janvier 2019.

"Dans les motifs de colères partagés partout en France ces jours-ci, les revendications pour plus de justice et d'égalité d'accès aux soins s'expriment, parfois avec l'énergie du désespoir", selon cette lettre datée du 8 janvier, s'inquiétant d'hôpitaux "exsangues" et de professionnels de santé "en limite de rupture".

Des fermetures et transferts de services

"Dans la Nièvre, l'offre de soins s'effrite, mois après mois, de plus en plus rapidement", estiment les élus, évoquant la fermeture de maternités, le transfert du centre d'appel 15 à Dijon ou encore une présence médicale jugée insuffisante dans les services d'urgences.

Les signataires, le sénateur Patrice Joly, le président du département Alain Lassus, l'ancien député et président du "Pays Nivernais-Morvan" Christian Paul, et le président du "Pays Val de Loire Nivernais" Éric Guyot, demandent à être reçus par la ministre de la Santé.

Les élus demandent notamment "un moratoire sur la fermeture des plateaux techniques des hôpitaux" et sur les dettes des établissements qui "les mettent dans l'incapacité d'investir, jusqu'à voir parfois des fuites d'eau dans les chambres de nos malades-usagers".

Plusieurs manifestations

Plusieurs centaines de manifestants avaient défilé mercredi dernier à Decize pour défendre l'hôpital de la ville, où l'Agence régionale de santé (ARS) a programmé la disparition du service de "chirurgie conventionnelle".

Les Nivernais ont manifesté à plusieurs reprises, ces derniers mois, leurs inquiétudes sur l'accès aux soins dans le département. Des craintes sur le devenir des urgences de nuit à Clamecy avaient notamment poussé 35 maires à remettre leur démission en février 2018 au préfet. L'ARS avait finalement annoncé que les urgences de nuit seraient maintenues mais réorganisées.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

La réalité augmentée au service des enfants malades au CHU de Besançon

Le mardi 14 mai 2024, le CHU de Besançon a inauguré un nouveau dispositif permettant d’animer sa salle d’attente des urgences pédiatriques. Fruit de sa collaboration avec le festival D’autres Formes, le CHU a dévoilé l’oeuvre baptisée Asclépios qui dénote quelque peu avec les traditionnels murs blancs de l’hôpital mais surtout qui s’anime sous les yeux des petits patients dès qu’on la survole avec un téléphone portable. 

Déserts médicaux : des mesures “fragmentaires” et pas assez ciblées, selon la Cour des comptes

Les politiques menées pour réduire les  inégalités d'accès aux soins en France sont trop "fragmentaires", "insuffisamment ciblées" et pas "évaluables", déplore lundi 13 mai 2024 la Cour des  comptes dans un rapport, proposant plusieurs mesures dont une régulation plus stricte de l'installation des médecins.

Semaine du bien-être : zoom sur une masseuse bisontine…

Le bien-être au travail prend une part de plus en plus importante au sein des entreprises. Celles-ci cherchent à réduire les risques psychosociaux mais aussi à agir sur la motivation de leurs équipes. Pour y parvenir, les entreprises peuvent faire appel à des professionnels. En vue de la semaine du bien-être en entreprise du 17 au 21 juin 2024, zoom sur une bisontine actrice de cette nouvelle politique d’entreprise avec ses massages assis.

La Convergence des services publics lance une pétition contre les inégalités de santé

La Convergence nationale des services publics lance la pétition ''En finir avec tous les restes à charge'' face aux récentes réformes de la sécurité sociale. Une proposition soutenue et relayée par la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité et le Comité de vigilance 70.

CHU : un site internet dédié aux futurs internes pour les convaincre de choisir Besançon

Pour convaincre les étudiants de choisir la capitale comtoise comme futur lieu d’internat, le CHU de Besançon a débuté une campagne d’attractivité ciblée en lançant un nouveau site dédié exclusivement aux futurs internes baptisé "Mon internat, c’est Besac !" mettant en avant les atouts du territoire. Une première en France sous ce format.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.85
légère pluie
le 15/05 à 21h00
Vent
1.89 m/s
Pression
1007 hPa
Humidité
96 %