Pour tenir compte des conséquences de la crise sanitaire, "l'épreuve terminale de philosophie continue à être organisée et on maintiendra la meilleure des deux notes entre le contrôle terminal et le contrôle continu ", a expliqué Jean-Michel Blanquer sur France . "Il y a beaucoup d'élèves qui ont des mauvaises notes en contrôle continu et certains ont besoin de l'épreuve pour se rattraper, c'est une chance", a-t-il assuré. Depuis dimanche, Jean-Michel Blanquer ouvrait la voie à un aménagement des épreuves du baccalauréat, mais a toujours refusé le passage intégral au contrôle continu. Depuis le mois de novembre, pour enrayer les chaînes de contamination au Covid-19 dans les établissements, les lycéens ne vont pas à l'école à temps plein. Ils sont en demi-jauge, avec une alternance de classes en présentiel et distanciel.
"Une bienveillance réelle vis-à-vis des élèves"
"Même si on a réussi pendant toute l'année à garder les écoles et les collèges et les lycées ouverts ou en partie ouverts, les choses n'ont pas été complètement normales, donc c'est normal d'aménager", a souligné mercredi le ministre. Concernant l'épreuve "phare" et inédite du grand oral, Jean-Michel Blanquer a également annoncé son maintien. "Ce serait plus facile d'un point de vue pratique de l'annuler, mais je pense que c'est bon pour les élèves de s'exercer à cela. Si on a créé cet exercice, c'est précisément parce que cette compétence est fondamentale, savoir argumenter, savoir écouter, être capable de parler tout simplement", s'est-il défendu.
Il a dit chercher "une bienveillance vraiment réelle vis-à-vis des élèves, c'est-à-dire leur permettre de passer un baccalauréat qui a sa pleine valeur, et de leur permettre de s'entraîner à ce qui va les faire réussir plus tard". Pour ce premier bac de la réforme instaurée par Jean-Michel Blanquer, perturbée par la crise sanitaire, le contrôle continu représentera 82 % de la note finale de l'examen, l'épreuve écrite de philosophie et celle du grand oral correspondant aux 18 % restants.
(Source AFP)