La grande région avait déjà vu sa population baisser de 5 391 habitants entre 2012 et 2017. Cette fois, l’INSEE s’appuie sur la variation de population comprise entre 2017 et 2023. Celle-ci a diminué de près de 8.800 habitants. Mais l’Insee précise que "le solde migratoire apparent, redevenu positif, atténue cette baisse". Celle-ci s’explique par un solde naturel de plus en plus déficitaire. Dans la région, le nombre de décès l’emporte sur celui des naissances depuis une dizaine d’années.

Au niveau départemental, seules les départements du Doubs et de la Côte-d’Or conservent leur évolution positive, à un rythme régulier. La croissance démographique est la plus forte dans le Doubs, où les soldes naturel et migratoire sont excédentaires. Ainsi l’écart se réduit encore avec la Saône-et-Loire, qui reste le département le plus peuplé de la région. Le département de la Côte-d’Or complète le trio de tête à plus de 540 000 habitants.

Les autres départements continuent de perdre des habitants. L’Insee précise que la baisse reste limitée dans le Jura et la Saône-et-Loire. À l’inverse, les baisses de population dans le Territoire de Belfort et l’Yonne s’amplifient d’ailleurs légèrement.
Les bassins de Dijon et de Besançon continuent d’attirer de nouveaux habitants
Entre 2017 et 2023, la population continue d’augmenter dans les communes de Dijon (161.830 en 2023 contre 156.920 en 2017) et de Besançon (118.489 en 2023 contre 115.934 en 2017), ainsi qu’au sein de leurs intercommunalités.
"Les régions de Sens, Mâcon et de la bande frontalière avec la Suisse bénéficient encore du dynamisme parisien, lyonnais et hélvète", analyse l’Insee. Un dynamisme frontalier qui profite également à la communauté de communes du Grand Pontarlier qui affiche la plus forte progression annuelle moyenne sur la période 2017-2023, avec +1,1 %.
Auxerre, Nevers et Vesoul gagnent quelques habitants, contrairement à leurs intercommunalités. L’ouest de la Saône-et-Loire, de l’Autunois au Charolais, est en décroissance démographique. La commune de Belfort concentre près des trois quarts de la baisse de son département.


